Toute l’actualité sur les événements organisés, par l’association des Anciens de Gay-Lu et son réseau, à Limoges, Paris, ou ailleurs, comme autant de temps de rencontre et d’échanges avec les anciens du Lycée Gay-Lussac, les élèves, professeurs…
Retrouvez l’agenda complet sur la page Evénements.

A l’occasion de l’assemblée générale des Anciens de Gay-Lu, nous avons proposés à nos autrices et auteurs, anciens (ou actuels) de Gay-Lu de participer à un mini salon littéraire, samedi 18 novembre au lycée Gay-Lussac de Limoges. Une première !

Une première cette année, la création d’un mini-salon littéraire avec les auteurs et autrices, Anciens de Gay-Lu (ou actuels). Ils sont nombreux à publier des romans, essais, beaux livres, histoires pour enfants et autres documents, nous vous partageons régulièrement leurs actualités dans le Mag (rubrique « En librairie«).

Rencontres et dédicaces

Ces autrices et auteurs, et éditeurs ont d’ores et déjà confirmé leur participation pour vous présenter leurs actualités littéraires :

Les auteurs et autrices

Les éditeurs

  • GAY-LU TIMES
  • ASPHARESD et Point d’Æncrage (Jean-Paul THIBAUDEAU) : les artistes de la Vallée des la Creuse
  • Les Anciens de Gay-Lu : Les Destins d’un Lycée (Culture & Patrimoine en Limousin) et 150 ans de fidélité 1867-2017 (auto-édition à l’occasion des 150 ans de l’association)

Mini salon littéraire : les Informations pratiques

Ce mini-salon du livre se déroulera le samedi 18 novembre, dans l’enceinte du Lycée Gay-Lussac, de 14h30 à 16h30 Hall CPGE et se clôturera par un pot de l’amitié.
Au programme : rencontre des auteurs, dédicaces… Attention : l’accès au lycée Gay-Lussac se fera par la Place Saint-Pierre exclusivement.

Pour des raisons logistiques, aucune librairie ne peut être présente sur place. Toutefois, les auteurs se sont organisés pour proposer certains de leurs ouvrages à la vente.
Attention, les CB ne sons pas acceptées, pensez à venir avec des espèces ou chèque bancaire, voire avec vos propres exemplaires de livres que vous souhaitez faire dédicacer !

 

L’organisation de ce premier salon a été rendue possible par l’implication bénévole de membres de l’association, soutenus par l’équipe du Lycée Gay-Lussac, un grand MERCI à eux. Membre du conseil d’administration ou « simple » adhérent, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !

Mobilisez-vous à nos côtés, c’est ça la force du réseau !

Rejoindre l’équipe pour proposer mon aide, mes compétences

Le banquet parisien 2023 est programmé le samedi 17 juin, sous la présidence d’un ancien de renom au parcours remarquable, Philippe Barboux, Polytechnicien spécialisé en chimie et sciences des matériaux, Professeur Emérite de Chimie ParisTech – PSL. A l’occasion de la préparation de cette journée, Jacques Levet, en charge de la section parisienne des Anciens de Gay-Lu, nous propose une interview de notre invité d’honneur. 

C’est sous la présidence de Philippe Barboux que se tiendra cette année le banquet organisé par la section parisienne des Anciens de Gay-Lu. Pour ceux qui le souhaitent, le déjeuner au restaurant Le Procope sera suivi d’une visite commentée du musée de la Monnaie de Paris.

+ d’informations sur la rencontre du 17 juin 2023 à Paris et pour ceux qui le souhaitent réserver sa place en ligne avant le 30 mai.

 

Quand et comment êtes- vous arrivé au Lycée Gay-Lussac ?

Je n’ai en fait aucune attache familiale avec le Limousin. Mon père était berrichon (Valençay) et ma mère bourguignonne (Dijon). Mon père, Polytechnicien et ingénieur des télécommunications, était muté très régulièrement dans de grandes villes de Province.

Je suis né à Paris le 12 avril 1958, mais j’ai vécu à Alger, Nantes, Rouen avant d’arriver à Limoges. Mes parents m’avaient inscrit en Allemand première langue pour être sûrs de m’envoyer dans chaque grand lycée de ces villes.

Comment avez vous vécu votre arrivée à Gay-Lussac ?

Quand mon père a été nommé Directeur régional des télécommunications à Limoges en 1974, mes sœurs et moi étions très tristes de quitter Rouen. Personnellement j’avais eu beaucoup de mal à me faire accepter par les élèves du lycée Corneille de Rouen. Arrivé en 5ème, j’étais toujours le nouveau encore en 3ème, et je n’avais fait mon trou qu’au moment du rebrassage de la seconde. Les Normands sont, disons-le, assez froids et j’aurais aussi préféré aller au collège de ma ville de banlieue plutôt que dans ce lycée de centre-ville très réservé à la haute bourgeoise locale.

L’idée de tout changer pour aller dans cette ville de Limoges, bien loin de tout, ne me plaisait pas du tout à l’orée de la terminale. Ne disait-on pas limoger ?
Même si mon père essayait de nous convaincre avec des articles de journaux que Limoges était avec Angers une des deux plus agréables villes de France. On lisait dans l’article que l’eau y était fraîche et pure. La preuve étant que l’on pouvait directement la mettre dans les batteries de voiture… Je répondais qu’elle n’était juste pas calcaire, vu qu’on était dans le Massif central (j’ai toujours été meilleur chimiste que géographe !).

en classeNous sommes donc arrivés en août 1974, quinze jours avant la rentrée scolaire et j’ai cherché d’abord des partenaires de tennis. Le miracle était que les jeunes étaient ouverts et curieux de faire ma connaissance, ce qui fait que j’avais déjà plein de partenaires de tennis qui étaient copains du lycée Gay-Lussac avant même la rentrée. Si on ajoute à cela que c’était la première fois que je me retrouvais dans une classe mixte, donnant une ambiance moderne et libre, je me suis senti tout de suite adopté et c’était même un choc culturel. L’ambiance était décontractée entre profs et élèves. On se retrouvait pour le café baby-foot dans les bars voisins du lycée, le mini-foot après la cantine dans la cour de récréation ou pour du tennis dans la Chapelle du lycée, du bridge ou du ping-pong au CSP (pas besoin de dire ce que c’est pour les limougeauds). Ou devant la télévision pour les épopées stéphanoises, n’est ce pas Monsieur Jacques Levet !

J’aurai donc passé seulement deux ans épanouis à Gay Lussac (Terminale, Maths sup), avant d’aller en Maths spé au Lycée Descartes à Tours, puis à l’école Polytechnique.

Et donc quel parcours avez-vous suivi ensuite ?

J’avais toujours rêvé de faire de la recherche scientifique. Par contre, j’étais intéressé par tout et je ne savais que choisir. Biologie, chimie, physique, tout m’intéressait. Mes stages de biologie m’ont un peu refroidi parce qu’au niveau d’un laborantin, c’est très répétitif. J’ai choisi, sur les conseils de mes profs de l’X, la Chimie des matériaux et, si je fais le bilan de presque quarante ans de recherche, j’ai beaucoup changé de poste mais toujours travaillé sur des matériaux pour l’énergie.

J’ai passé dix ans à Jussieu en tant que chargé de recherches CNRS et soutenu deux thèses sur la conduction ionique, utile pour les batteries et aussi les piles à combustible. J’ai fait un séjour post-doctoral de deux ans aux laboratoires de Bell Communication research sur les supraconducteurs. J’ai passé une dizaine d’années à l’école Polytechnique en tant que directeur de recherches où j’ai travaillé, entre autres, sur les verres de confinement de déchets nucléaires. J’y ai aussi enseigné la Chimie pendant 12 ans.

Ce qui fait qu’en 2005, j’ai définitivement passé le pas en devenant professeur des universités à Chimie Paris Tech. J’y ai développé une recherche fortement partenariale avec l’industrie (Saint Gobain, Solvay, Renault, Eramet). Depuis septembre 2022, je suis professeur émérite, ce qui veut dire que je suis retraité de l’enseignement mais autorisé à travailler bénévolement dans mon laboratoire pour encadrer des doctorants sur des nouvelles batteries au lithium et aussi, sujet actuellement très médiatisé, sur la récupération du lithium et le recyclage des batteries.

Qu’est-ce qui vous rend le plus fier dans tout cela ?

À titre professionnel mon séjour aux États Unis où j’ai bénéficié de moyens fantastiques sur des sujets enthousiasmants, et aussi mes années d’enseignement en école d’ingénieur où j’ai pu transmettre ma passion et aussi une approche critique et innovante.

Mais avant tout, à titre privé, mes trois filles, nées en 1993, 1995 et 1997.

 

La rencontre organisée par les Anciens de Gay-Lu, samedi 17 juin prochain sera l’occasion de faire plus ample connaissance avec Philippe Barboux et d’en apprendre plus sur son parcours . En savoir plus sur la journée parisienne et la visite qui suivra.

Le 20 janvier 2023, Lucas Destrem, géographe, était l’invité des Rencontres de Gay-Lussac, le temps d’une conférence au lycée sur le thème « Nom d’une rue ! Petites histoires de la toponymie à Limoges », suivie d’une séance de dédicaces de son « Dictionnaire des rues de Limoges », paru aux Editions Mon Limousin.

Lucas Destrem, ancien du lycée, a été présenté pour l’occasion par Laurent Bourdelas. Il a pu aborder devant un auditoire captivé, l’évolution du corpus toponymique valorisé, la question des responsabilités et des discours officiels, les débats et polémiques liés aux dénominations, quelques anecdotes originales, et idéalement des représentations cartographiques et statistiques.

Synthèse de la conférence de Lucas Destrem

Si le Dictionnaire des rues de Limoges, publié en 2019 aux éditions Mon Limousin, proposait de façon monographique un descriptif avant tout historique d’une sélection de voies de Limoges, l’idée de cette conférence était d’aborder ce vaste sujet par un angle à la fois plus insolite et probablement plus politique. Car les noms de rues (ou odonymes) sont plus que des outils pratiques d’aide au repérage ; ils sont aussi des objets symboliques.

Plusieurs questionnements le soulignent : qui nomme les voies ? quelles sont les motivations, les valeurs en jeu ? quels débats ce sujet a priori essentiellement technique génère-t-il, au gré des événements de l’histoire locale et nationale ? Autant de questions… auxquelles quelques éléments de réponse ont pu être apportés. Dans la mouvance de géographes ayant délaissé la seule approche archéologique et linguistique de la toponymie, pour y préférer une lecture plus géopolitique, Lucas Destrem a repris à son compte la théorisation de la « toponymie critique » et l’a appliquée à Limoges.

Au programme : d’abord un renvoi aux sources primaires, les délibérations du conseil municipal conservées par les Archives municipales, puis une évocation panoramique de cette odonymie vernaculaire, dont les noms rappellent la trace d’un Limoges ancien et pour partie disparu (métiers, confréries, villages ruraux ou anciennes familles)…

Les défis posés par l’entretien des plaques ou l’éradication des doublons rappellent chacun à leur manière la responsabilité des décideurs dans ce domaine. Un engagement qui évolue avec le temps, en même temps que fluctuent les valeurs « officielles » du régime, les libertés des collectivités, ou les stratégies des élus locaux… Ces derniers, acteurs toponymiques par excellence, se saisissent des rues pour y apposer le nom des personnalités d’un véritable Panthéon syncrétique, à la fois national et communal. Au fil des mandatures, ils valorisent des défunts et parfois quelques vivants, écartent des figures controversées, s’efforcent de compenser l’inertie du passé par la mise en lumière des réussites économiques… et essaient de contenter la population, sans trop l’associer au processus de dénomination. Laquelle recourt aux courriers, pétitions et plaques factices pour tantôt saluer ou déplorer. Cette toponymie, loin d’être neutre, pas toujours consensuelle, même (surtout ?) quand elle le prétend, n’en est pas moins un patrimoine spécifique, à connaître et expliciter. De nombreuses initiatives, ici et ailleurs, pourraient inspirer les acteurs locaux.

L’entreprise plus rigoureuse d’une histoire complète des dénominations des voies à Limoges reste à mener. Cette conférence entendait au moins poser quelques jalons en ce sens. Un quizz participatif en fin de conférence a permis de mesurer l’intérêt du public pour ce sujet inépuisable.

 

Plus d’information sur le « Dictionnaire des rues de Limoges » de Lucas Destrem, paru aux Editions Mon Limousin.

Chaque année, nous avons le plaisir de nous retrouver au lycée Gay-Lussac de Limoges, le temps d’une journée riche de rencontres et de retrouvailles entre membres de l’association et plus largement du réseau des Anciens de Gay-Lu. Au programme, assemblée générale statutaire, rendez-vous culturel, hommage au monument aux morts du lycée et banquet annuel. Ce rendez-vous est l’un des temps forts de l’année pour l’association.

Organisation de la journée du 19 décembre :

Nous espérons vous compter nombreux pour ce temps fort des Anciens de Gay-Lu à Limoges !

C’est sous la présidence de l’Amiral Alain Coldefy que s’est tenu cette année le repas organisé par la section parisienne des Anciens de Gay-Lu au restaurant « Le Vauban ». Il a été suivi d’une visite commentée du Musée de l’Armée dans le cadre prestigieux de l’Hôtel National des Invalides. Un grand merci à Jacques Levet, vice-président de l’association, pour la parfaite organisation de cette journée et pour avoir été un guide particulièrement compétent lors de la visite du musée.

Sur la photo d’introduction : de gauche à droite, L. Champeaud, T. d’Albis, J.C. Allio, D. Bonneau, A. Coldefy, J. Levet, B. Gorse

Retour sur la journée parisienne par Alain Coldefy

A l’invitation de Danièle Bonneau, présidente de l’association des anciens élèves du lycée Gay Lussac, et grâce à la préparation très active de Jacques Levet, une trentaine d’anciens se sont retrouvés le samedi 18 juin 2022 à Paris pour une journée conviviale prévue depuis longtemps mais reportée pour cause de Covid.

Au programme, un déjeuner au restaurant Le Vauban suivi d’une visite de musée de l’Armée aux Invalides. De quoi combiner agréablement amitié et histoire de France, sous une chaleur qui laissait présager la canicule de l’été.

Le déjeuner était animé par l’Amiral Alain Coldefy, né à Limoges dans sa famille maternelle et ancien élève de Gay-Lussac, dont une interview réalisée par Jacques Levet avait été diffusée précédemment sur le site de l’association.

Lire l’interview de l’Amiral Coldefy par Jacques Levet

Ravi de retrouver d’anciens de sa classe dont le fidèle Bernard Gorse, notre camarade a répondu avec bonne humeur aux nombreuses questions de l’assistance, curieuse de savoir pourquoi la mer avait attiré ce terrien dont la famille paternelle a ses racines séculaires dans le Lot – Alain Coldefy est citoyen d’Honneur de Rocamadour.

Le débat a été animé et de nombreux échanges ont porté sur l’actualité et les risques de conflits en Europe, l’expérience du commandement et du management de grandes institutions et entreprises.

Comme prévu les convives ont ensuite visité le musée de l’Armée dans ce lieu de mémoire que sont les Invalides où la nation, dans la prestigieuse cour d’Honneur, rend hommage (trop souvent) à ses militaires tués en opérations extérieures, engagés au péril de leur vie pour défendre nos valeurs démocratiques.
Ce fut une belle journée et promesse a été faite de recommencer.

Consulter la liste des participants

 

Hôtel des Invalides, musée de l’Armée : la visite par Jacques Levet

Visite de l’Hôtel des Invalides

Ce monument parisien est si vaste qu’il est difficile de tout visiter, de tout voir en une demi journée. Alors quoi de mieux que de suivre un militaire, notre camarade, le général Jacques Levet, pour une visite spécialement préparée à notre attention.

L’hôtel des Invalides est l’un des édifices parisiens majeurs, l’un des plus vastes et des plus imposants, et également l’un des rares qui ait conservé toute sa cohérence et son unité de style. Mondialement connu en raison de la présence du tombeau de Napoléon 1er, l’hôtel des Invalides est l’œuvre de Louis XIV.

Créé au XVIIème siècle afin d’accueillir des soldats blessés, malades ou âgés, il a connu les évènements de la Révolution, avant d’être transformé en panthéon militaire de la France au XIXème siècle. De nos jours, les Invalides sont devenus l’un des grands sites patrimoniaux, culturels et touristiques de Paris, sans cesser de remplir leur mission hospitalière.

Au sommaire du livret de visite préparé par Jacques Levet

Musée de l'Armée, Palais des Invalides

  • Présentation générale de l’édifice
  • Les miniatures d’artillerie – Gribeauval
  • Les figurines historiques
  • De Louis XIV à la Révolution française
  • Napoléon – Le Cheval Vizir
  • Vauban + Salle des plans reliefs
  • Eglise des soldats
  • Eglise du dôme – Tombeau de Napoléon

Consultez le document complet préparé par Jacques Levet, pour accompagner la visite.

Si vous souhaitez plus d’information sur ce monument parisien, ou programmer votre visite, vous pouvez visiter le site internet de l’Hôtel national des Invalides, Musée de l’Armée.

Rendez-vous en 2023 pour une nouvelle journée mémorable, prévue le 17 juin, déjà en préparation par notre camarade Jacques Levet, président de la section parisienne des Anciens de Gay-Lu.

A l’occasion du centenaire de la naissance de Joseph Rouffanche, les Anciens de Gay-Lu se mobilisent pour rendre hommage à cet illustre poète qui a également enseigné la littérature dans notre cher lycée Gay-Lussac. 

Joseph Rouffanche, un poète illustre

Joseph Rouffanche fut l’une des deux figures tutélaires de la poésie limousine – et plus encore – avec Georges-Emmanuel Clancier.
Il enseigna au lycée Gay-Lussac, d’abord en tant qu’élève instituteur, puis comme professeur certifié de lettres modernes et donna le goût de la poésie et de la littérature à nombre de ses élèves.

Ce grand poète du XXe siècle fut édité par René Rougerie et Seghers. Il reçut en 1984 le prestigieux Prix Mallarmé. Il fut salué comme poète de l’émerveillement par Bachelard, Soupault, Clancier et d’autres… lors de différents colloques organisés par l’universitaire Gérard Peylet, également ancien du lycée. Michel Bruzat, metteur en scène et directeur du thépatre dde La Passerelle à Limoges, ancien élève de Rouffanche à Gay-Lussac, adapta certains de ses textes sur les planches.

Librairie Page et Plume 2001, lancement de la revue L’Indicible Frontière : ici, Marie-Noëlle Agniau, Alain Lacouchie, Joseph Rouffanche et Jean-Paul Chavent

Spécialiste de Jean Follain, à qui il consacra sa thèse, Joseph Rouffanche fut aussi président du Comité d’Action Poétique, compagnon de route des revues Friches, Analogie et L’Indicible Frontière.

Né le 24 septembre 1922 à Bujaleuf,  Joseph Rouffanche meurt en janvier 2017, à l’âge de 94 ans. Nous sommes heureux aujourd’hui de célébrer le centenaire de ce poète de renom qui a marqué nombre de nos « anciens » de Gay-Lu.

En savoir plus sur Joseph Rouffanche avec l’ouvrage de notre camarade Gérard Peylet : “Joseph Rouffanche, une grande voix poétique” paru en 2019.

 

Temps forts du Centenaire Joseph Rouffanche

Portrait Joseph RouffancheA l’occasion de son centenaire, un hommage est rendu à Joseph Rouffanche, au travers de deux temps forts : une exposition dans le hall du Lycée Gay-Lussac où le poète a enseigné la littérature et une rencontre exceptionnelle dédiée au théâtre de la Passerelle le 24 septembre,  jour même de son centenaire.

Rencontre de Gay-Lussac spéciale centenaire Joseph Rouffanche

L’association des Anciens de Gay-Lu s’associe à l’Arbre à Trucs et à l’ARAL pour organiser une nouvelle « Rencontre de Gay-Lussac » le samedi 24 septembre au théâtre de La Passerelle à Limoges, avec le précieux soutien de Michel Bruzat.

Samedi 24 septembre, de 15h à 17h, table ronde, témoignages et communications d’Anne Rouffanche, Marie-Noëlle Agniau, Laurent Bourdelas, Michel Bruzat, Gérard Peylet… A partir de 18h, lecture de textes choisis par la famille du poète.

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Exposition hommage au Lycée Gay-Lussac

Une exposition sera présentée dans le hall du Lycée Gay-Lussac à partir du 23 septembre pour deux semaines, afin de présenter Joseph Rouffanche à tous ceux qui fréquentent le lycée, avec le soutien de Monsieur le Proviseur et du CDI.

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Le fameux banquet parisien va enfin pouvoir avoir lieu cette année (après deux reports), le samedi 18 juin prochain, sous la présidence d’un ancien de renom au parcours remarquable, l’Amiral Alain Coldefy. A l’occasion de la préparation de cette journée, Jacques Levet, en charge de la section parisienne des Anciens de Gay-Lu, a rencontré l’Amiral Coldefy. 

C’est sous la présidence de l’Amiral Alain Coldefy que se tiendra cette année le banquet organisé par la section parisienne des Anciens de Gay-Lu. Pour ceux qui le souhaitent, le banquet sera suivi d’une visite commentée du musée de l’Armée dans le cadre prestigieux de l’Hôtel National des Invalides.

+ d’informations sur la rencontre du 18 juin 2022 à Paris et pour ceux qui le souhaitent réserver sa place en ligne avant le 30 mai.

 

Amiral Alain ColdefyVous êtes né à Limoges et ancien élève de Gay-Lussac. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Je suis né en effet à Limoges le 25 novembre 1946, chez mes grands-parents maternels, avenue Emile Labussière, comme d’ailleurs ma sœur Anne-Marie en 1948. J’ai du côté maternel une ascendance auvergnate mais mon grand-père est venu au début des années 30 à Limoges et s’y est installé définitivement. Il y travaillait pour les établissements Bergougnan (les pneus) avenue des Bénédictins et ma grand-mère y a été receveuse des PTT, métier qu’elle avait exercé pendant a guerre et poursuivi après.

Mon père étant médecin militaire, nous avons vécu à Limoges pendant ses absences, dont l’Indochine ce qui m’a conduit alors à l’école primaire de Montjovis. Plus tard lorsqu’il a pris la direction de l’Hôpital de Batna en Algérie, je me suis retrouvé en 1959 en 3ème à Gay-Lussac. Mes parents avaient alors une maison avenue des Ruchoux et ma sœur a fait ensuite toute sa scolarité au Lycée de jeunes filles. Je suis resté seulement un an, ayant réussi en 1960 le concours pour entrer en seconde au Prytanée Militaire de La Flèche.

Du côté paternel ma famille est originaire depuis de nombreux siècles du Lot et je suis citoyen d’honneur de Rocamadour, tout près de Labastide-Murat.

Vous êtes donc originaire du centre de la France et on peut vous poser la question de savoir pourquoi vous avez choisi la mer pour horizon…

Il n’y a en effet aucun marin dans ma famille. Je crois que la réponse est simple si j’essaie de revenir bien des années en arrière. J’aimais les récits de découvertes, aussi bien de la nature que des hommes, l’inconnu de la navigation aussi bien sur terre, comme le Sahara ou sur mer, et le ciel et ses étoiles me fascinait.

J’étais orienté vers une carrière d’ingénieur et en classe préparatoire, dès la classe de Maths Sup, le concours de l’Ecole Navale me tentait. Je n’ai d’ailleurs passé que ce concours, étant alors un peu en avance et capable de me reconfigurer éventuellement en « cubant ».

Par la suite le métier si riche de sens et de sel d’officier de marine m’a enthousiasmé et je suis resté pendant 41 ans dans la Marine Nationale avant de rejoindre l’industrie.

 

La rencontre organisée par les Anciens de Gay-Lu, samedi 18 juin prochain sera l’occasion de faire plus ample connaissance avec l’Amiral Coldefy et d’en apprendre plus sur son parcours et la fabuleuse énergie qui l’anime. En savoir plus sur le Banquet parisien et la visite qui suivra.

 

« La mer ouvre de grands horizons pour de nouveaux défis en matière économique, mais la volonté politique est nécessaire. » Alain Coldefy

Consultez l’article publié à l’occasion de la sortie des mémoires de l’Amiral Coldefy « Le Sel et les Etoiles »

Vendredi 10 décembre, Pierre Iselin, Professeur émérite de littérature élisabéthaine à l’Université Paris-Sorbonne et ancien du Lycée Gay-Lussac (1962-1969) donnait une conférence sur « L’univers musical de William Shakespeare », à Limoges. 

Mise à jour de l’article en janvier 2022 avec la vidéo de la conférence.

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A l’initiative de la commission Culture, l’association des Anciens de Gay-Lu a le plaisir de convier Pierre Iselin à donner une conférence sur le thème “L’univers musical de William Shakespeare”. Cet événement “hors les murs” est une adaptation de celui initialement programmé l’an passé, mais annulé pour raisons sanitaires.

Pierre Iselin, Professeur émérite de littérature élisabéthaine à l’université Paris-Sorbonne est également fondateur et directeur des Sorbonne Scholars, ensemble spécialisé dans le répertoire de la musique de la Renaissance anglaise. Certaines de ces musiques de scène, enregistrées par son ensemble, illustreront son propos.

Le règne d’Elizabeth Ière en Angleterre (1558-1603) – âge d’or du théâtre et de la musique – est aussi celui de vives tensions à propos de l’art, entre des fondamentalistes qui s’y opposent et une population qui se presse aux portes des théâtres. Alors…

  • Comment comprendre le succès du théâtre musical dans une société aussi divisée ?
  • Dans la « guerre des théâtres » qui marque la période, quelle place tient la musique de scène dans les troupes qui animent théâtres privés et théâtres publics ?
  • De quelle musique s’agit-il ? Sur quels instruments était-elle exécutée, et par qui ?
  • Comment Shakespeare a-t-il fait de la musique une utilisation de plus en plus personnelle dans son écriture dramatique ?

C’est à ces questions que Pierre Iselin tentera de répondre en illustrant son propos d’enregistrements réalisés avec les Sorbonne Scholars, le groupe de musique ancienne qu’il dirige depuis leur fondation.

 

📍 Vendredi 10 décembre à 18h30 – Auditorium Clancier de la BFM de Limoges
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Masque et passe sanitaire obligatoires.

Détails sur l’événement > par ici !

En cette année exceptionnelle, nous faisons le choix à ce jour de maintenir l’organisation de l’AG annuelle de l’association des Anciens de Gay-Lu. Toutefois, il nous a semblé plus sage d’annuler le traditionnel banquet, les conditions sanitaires actuelles nous imposant la plus grande vigilance.  

Logotype des anciens du lycée gay-lussac de limogesL’Assemblée Générale statutaire des Anciens de Gay-Lu se déroulera Samedi 14 novembre 2020, à 17h30 dans la salle Joseph Storck, au Lycée Gay-Lussac. Au moment de l’émargement, le Bulletin 2020 sera remis aux adhérents à jour de leurs cotisations.

Elle sera précédée à 16h d’une conférence de notre camarade Danièle Lajoumard, Inspectrice Générale des Finances, qui devait présider le banquet. Elle nous fait le plaisir de participer, en intervenant sur le thème : « L’inspection générale des finances : du rôle d’ »œil du ministre des finances » à celui d’aide à la décision publique. ». Inscription préalable obligatoire.

Plus d’informations sur la conférence

Après l’assemblée, viendra le temps du souvenir, avec un dépôt de gerbe au Monument aux Morts du Lycée, suivi d’un temps de recueillement.

Ces temps de rencontre feront l’objet d’un strict respect des mesures sanitaires et gestes barrières en vigueur. Port du masque obligatoire. Merci de votre mobilisation.

 

Vous les aviez appréciées, après un petit temps de pause, les Rencontres de Gay-Lussac ont repris, avec un cycle de conférences en lien avec l’histoire de notre belle cité de Limoges, auxquelles s’ajoutent les sorties culture et nature du printemps, animées par des Anciens de Gay-Lu engagés.

Vous avez été une trentaine à participer à la première conférence donnée par Laurent Bourdelas, sur Les Bouchers du château de Limoges, le 7 février dernier.

Durant un peu plus d’une heure, il a évoqué l’histoire de cette corporation des bouchers de la ville de Limoges, de la confrérie Saint-Aurélien, histoire également d’une rue et d’un quartier, du Moyen-Âge aux heures contemporaines : histoires, anecdotes, personnages, temps forts…

Retour en images sur la rencontre.

Un avant-goût de son dernier ouvrage, paru aux éditions Le Geste. Une séance de dédicaces et un verre de l’amitié offert par l’association ont clôturé cette rencontre riche d’échanges et de convivialité.

 

Conférence « Limoges 1920-2020 : cent ans de la vie d’une ville »

Le prochain rendez-vous se tiendra sous le signe de l’architecture et de l’urbanisme, JEUDI 12 MARS, avec notre camarade historien Michel C. Kiener .

Le Zénith en construction au bois de la Bastide (2006) : le temps des grands équipements.

Michel C. Kiener, agrégé d’histoire (et en charge des archives de l’association), est spécialiste de l’histoire du Limousin des XIXe et XXe siècles. Il évoquera au cours de cette conférence un siècle de projets urbains successifs et d’architectures à références, entre urbanisme volontariste et accidents de l’histoire, en images et dans le texte.

Entrée gratuite sur inscription préalable. Rendez-vous Jeudi 12 Mars à 18h, Salle Joseph Stork, au Lycée Gay-Lussac, Limoges.

En savoir plus et s’inscrire.

 

Après ces conférences, viendra le temps des sorties Culture puis Nature

Dimanche 17 mai – Journée Culture : « Vicq-sur-Breuilh, une passion de restaurer et une passion de créer ».

Une nouvelle sortie culturelle, après le succès de celle de l’an dernier, « Sur les pas de George Sand ». C’est à Vicq-sur-Breuilh que nous emmènent cette année nos camarades de la Commission Culture, sous la houlette de Gérard Peylet. Un programme riche de contenus et de rencontres, avec le Musée d’art naïf Cécile Sabourdy, la Chapelle de Chauveix peinte par Roch Popelier, et le Vieux Château. Ouverture des inscription mi-mars.

En savoir plus

 

Samedi 13 juin – Randonnées bucoliques dans le sud de la Haute-Vienne : « A la rencontre de la nature dans les environs de Magnac-Bourg et les Serpentinites du site du Cluzeau vers Meuzac »

A l’initiative de la Commission Animation, nous vous proposons une journée au vert, dans le sud de la Haute-Vienne, avec deux petites randonnées pédestres autour et dans l’important affleurement géologique remarquable des serpentinites de la Flotte-Le Cluzeau. Une sortie nature, sous la conduite érudite de notre camarade Askolds Vilks, un programme sur mesure, selon vos envies, en matinée et/ou l’après-midi.

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…Sans oublier le traditionnel Banquet Parisien

Cette année, Jacques Levet, président de la section parisienne, nous ouvrira les portes du Musée de l’Armée, aux Invalides. Cette traditionnelle rencontre se déroulera le samedi 6 juin sous la présidence de l’Amiral Coldefy.

 

Suivez l’Agenda des événements organisés par l’association.