Le fameux banquet parisien va enfin pouvoir avoir lieu cette année (après deux reports), le samedi 18 juin prochain, sous la présidence d’un ancien de renom au parcours remarquable, l’Amiral Alain Coldefy. A l’occasion de la préparation de cette journée, Jacques Levet, en charge de la section parisienne des Anciens de Gay-Lu, a rencontré l’Amiral Coldefy.
C’est sous la présidence de l’Amiral Alain Coldefy que se tiendra cette année le banquet organisé par la section parisienne des Anciens de Gay-Lu. Pour ceux qui le souhaitent, le banquet sera suivi d’une visite commentée du musée de l’Armée dans le cadre prestigieux de l’Hôtel National des Invalides.
+ d’informations sur la rencontre du 18 juin 2022 à Paris et pour ceux qui le souhaitent réserver sa place en ligne avant le 30 mai.
Vous êtes né à Limoges et ancien élève de Gay-Lussac. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Je suis né en effet à Limoges le 25 novembre 1946, chez mes grands-parents maternels, avenue Emile Labussière, comme d’ailleurs ma sœur Anne-Marie en 1948. J’ai du côté maternel une ascendance auvergnate mais mon grand-père est venu au début des années 30 à Limoges et s’y est installé définitivement. Il y travaillait pour les établissements Bergougnan (les pneus) avenue des Bénédictins et ma grand-mère y a été receveuse des PTT, métier qu’elle avait exercé pendant a guerre et poursuivi après.
Mon père étant médecin militaire, nous avons vécu à Limoges pendant ses absences, dont l’Indochine ce qui m’a conduit alors à l’école primaire de Montjovis. Plus tard lorsqu’il a pris la direction de l’Hôpital de Batna en Algérie, je me suis retrouvé en 1959 en 3ème à Gay-Lussac. Mes parents avaient alors une maison avenue des Ruchoux et ma sœur a fait ensuite toute sa scolarité au Lycée de jeunes filles. Je suis resté seulement un an, ayant réussi en 1960 le concours pour entrer en seconde au Prytanée Militaire de La Flèche.
Du côté paternel ma famille est originaire depuis de nombreux siècles du Lot et je suis citoyen d’honneur de Rocamadour, tout près de Labastide-Murat.
Vous êtes donc originaire du centre de la France et on peut vous poser la question de savoir pourquoi vous avez choisi la mer pour horizon…
Il n’y a en effet aucun marin dans ma famille. Je crois que la réponse est simple si j’essaie de revenir bien des années en arrière. J’aimais les récits de découvertes, aussi bien de la nature que des hommes, l’inconnu de la navigation aussi bien sur terre, comme le Sahara ou sur mer, et le ciel et ses étoiles me fascinait.
J’étais orienté vers une carrière d’ingénieur et en classe préparatoire, dès la classe de Maths Sup, le concours de l’Ecole Navale me tentait. Je n’ai d’ailleurs passé que ce concours, étant alors un peu en avance et capable de me reconfigurer éventuellement en « cubant ».
Par la suite le métier si riche de sens et de sel d’officier de marine m’a enthousiasmé et je suis resté pendant 41 ans dans la Marine Nationale avant de rejoindre l’industrie.
La rencontre organisée par les Anciens de Gay-Lu, samedi 18 juin prochain sera l’occasion de faire plus ample connaissance avec l’Amiral Coldefy et d’en apprendre plus sur son parcours et la fabuleuse énergie qui l’anime. En savoir plus sur le Banquet parisien et la visite qui suivra.
« La mer ouvre de grands horizons pour de nouveaux défis en matière économique, mais la volonté politique est nécessaire. » Alain Coldefy
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