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Pour ce nouveau roman policier historique, Philippe Grandcoing, historien spécialiste des affaires criminelles de sa région et auteur de romans policiers, s’associe à Bernard Aumasson, passionné de recherches généalogiques. Ils s’attèlent à une légende rurale tenace pour en décrire la réalité : une sordide histoire de famille de petite noblesse aux confins du Périgord et du Limousin, avec ses échecs, sa morgue et ses querelles d’héritage entre frères et sœurs.

Le mot de l’éditeur

Décembre 1913, Montcigoux, est un lieu oublié au milieu de la France. Des ouvriers mettent au jour un squelette dans les dépendances du château. Il s’agirait d’Ernest de Fontaubert, l’ancien propriétaire des lieux, parti en 1850 faire fortune en Californie et mystérieusement disparu depuis.

Il aurait donc été enterré à quelques pas de son ancienne demeure. Les langues se délient. Il est question de meurtre, de frère jaloux, de soeur incestueuse, de nouveau-nés assassinés, de trésor et de folie. La littérature s’en empare, puis la télévision. Au terme d’une passionnante enquête est reconstituée une saga familiale, faite de convoitises, de tensions et de rumeurs, sur fond de révolutions et de ruée vers l’or, de 1789 à la Belle époque.
À travers ces destins ordinaires et exceptionnels se dévoile un vaste XIXe siècle, des campagnes reculées de la province, jusqu’aux villes fantômes de l’Ouest américain, un siècle de voyages, d’aventures, de bouleversements politiques et sociaux.

  • « Là où mentent les morts – Les vies d’Ernest de Fontaubert » de Philippe Grandcoing et Bernard Aumasson. Paru chez Geste édition. Collection Les Moissons. Juillet 2024. Edition : Brochée. Format : 15.8 x 24 cm. 224 pages. Isbn : 978-2-490839-38-4.

 

 

Après « Noblesse, titres et armoiries« , le nouvel ouvrage d’Alain Texier nous permet d’en apprendre plus sur l’héraldique de nos départements et régions, sans oublier d’autres armoiries peu connues, comme celles des écclésiastiques et des religieux ou la charge symbolique des croix.

Le mot de l’auteur

Après Noblesse, titres et armoiries, voici Approches de l’héraldique

Les armoiries, celles de l’Ancien Régime comme celles de l’Empire, doivent être initialement conçues comme une carte de visite permettant d’identifier la personne malgré les attirails guerriers de ceux qui partaient au combat. Cette exigence de lisibilité commandera tant la structure des armoiries que les partitions les structurant et les meubles les garnissant.

Langage de spécialiste mais pas incompréhensible pour autant pour le profane, le vocabulaire réservera quelques surprises: la couleur blanche se dira l’argent la couleur noire se blasonnera sable, et le vert, sinople, Pour le rouge. on dira les gueules. Pour faire bonne mesure, on trouvera aussi des léopards lionnés et des lions léopardés.

Les armoiries, enfin, tant celles de l’Ancien régime que les armoiries impériales qui sont composées de la même façon, se blasonnent (décrivent) selon la même technique. Disons un mot aussi à propos des armoiries parlantes qui se lisent comme des rébus évoquant le nom de ceux qui les arborent, peut-être plus en Suisse et en Ecosse d’ailleurs. En France, les villes d’eau placent ainsi souvent dans leurs armoiries une fontaine, les bouchers, un bœuf. Il en est même qui obéissent à une sorte de jeu de mots: un château surmonté d’un renard illustre ainsi la ville de Château-Renard (Bouches-du-Rhône). Quant à la famille picarde des Dupont, c’est un pont à trois arches qu’elle arbore dans ses armoiries.

  • « Approche de l’héraldique » d’Alain Texier. Edité par LMG, collection Noblesse et Armoiries. 114 pages. Novembre 2022.
    Format Broché 14x22cm. ISBN : 979-10-05165-24-0.

L’auteur

Alain Texier est Docteur en droit et diplômé d’études supérieures de droit public (Limoges) et de Science politique (Paris X Nanterre). Ancien élève du Lycée Gay-Lussac de Limoges, il a fondé le jeudi 25 aout 1988, entre millénaire et bi-centenaire – la Charte de Fontevrault en l’abbaye royale homonyme. Il a également collaboré aux Cahiers de Chiré et publié un certain nombre d’ouvrages. Il a mené de front une carrière d’Universitaire, et lutté pour la sauvegarde d’un certain nombre de traditions, tout en œuvrant au service de l’idéal royaliste. Il est aujourd’hui Maître de conférences à la Faculté de Droit et des sciences économiques de Limoges.

 

La bande dessinée « Oradour, L’Innocence assassinée » sort ce vendredi 24 mai 2024. Un ouvrage qui relate le massacre du 10 juin 1944 perpétré par les SS dans le village de Haute-Vienne, pour ne pas oublier, alors que le dernier survivant, Robert Hébras, est décédé en février 2023. Une BD signée Jean-François Miniac au scénario et Bruno Marivain au dessin, qui s’adresse aux nouvelles générations, pour laquelle Philippe Grandcoing et Dominique Danthieux, deux anciens du lycée Gay-Lussac, ont corédigé le dossier documentaire historique en accompagnement.

« La particularité de cet album est qu’il découle d’un souhait formulé par Robert Hébras et que l’Association Oradour, Histoire, Vigilance, Réconciliation a concrétisé. Avant de mourir Robert aura pu voir une partie des planches réalisées. A noter également, le scenario a été validé par des représentants de l’Education Nationale, de l’association des familles de victimes, de la mairie d’Oradour et du Centre de la Mémoire d’Oradour. » nous explique Philippe Grandcoing, historien, auteur et enseignant au Lycée Gay-Lussac de Limoges.

Le Mot de l’éditeur

10 juin 1944. Remontant vers le front de Normandie, la division SS Das Reich détruit Oradour-sur-Glane, un paisible bourg de la Haute-Vienne, et y assassine 643 civils innocents. Seule une poignée d’entre eux parvient à s’extirper du village encerclé par les nazis. Parmi ces survivants, le jeune Robert Hébras. Ce crime de guerre marque à jamais sa vie comme celle des autres victimes, leurs familles et leurs proches.

Au fil des ans, M. Hébras s’y est mué en témoin de l’Histoire, en symbole de la lente réconciliation des peuples : ainsi, en 2013, sa rencontre avec les présidents allemands et français dans les ruines même marque la mémoire collective. L’ultime survivant du massacre aspire ainsi à ce que cette tragédie collective soit portée par bande dessinée afin de sensibiliser davantage encore à la récurrente menace de néfastes idéologies comme du révisionnisme.

C’est dans cet esprit de constante pédagogie, que Robert Hébras initie cet ouvrage choral animé par le plus scrupuleuse véracité historique, puis l’accompagne au fil de la création. Disparu en février 2023, Robert Hébras aura vu le découpage dessiné et la moitié des planches.

  • « Oradour, L’Innocence oubliée » de Jean-François Miniac et Bruno Marivain. Bande dessinée parue aux éditions Anspach. Mai 2024.
    Album BD en couleur, Couverture Cartonnée. Format 241 x 320mm. 88 pages. Prix public 20 €.

 

Une nouvelle enquête pour notre cher antiquaire Hippolyte Salvignac, dans la France de la Belle Epoque. « Les démons de l’inspecteur Lerouet », roman d »histoire signé de notre camarade Philippe Grandcoing, devrait titiller vos méninges de détective amateur.

Le mot de l’éditeur

Mais qui a bien pu assassiner la femme de Jules Lerouet, réveillant tous ses démons ?

Mars 1912. Alors que la France frémit d’horreur à la lecture des exploits sanglants de la bande à Bonnot, l’inspecteur Jules Lerouet mène de son côté une traque bien plus personnelle, mettant en danger sa carrière et sa vie afin de venger la mort de sa compagne. Sur la piste d’un mystérieux tueur, réussira-t-il, avec l’aide de ses amis Hippolyte et Léopoldine, à découvrir qui s’en prend à ses proches ? Résoudra-t-il cet autre mystère qui lui tient à cœur : la disparition de la Joconde, dérobée au Louvre quelques mois plus tôt ?

Dans ce septième volume des aventures de l’antiquaire et détective amateur, Philippe Grandcoing continue d’explorer la France de la Belle Époque avec les yeux de héros toujours aussi attachants. Cette fois, il emmène le lecteur dans un univers plus inquiétant, où se déchaînent les passions de l’âme humaine…

  • Une enquête d’Hippolyte Salvignac, « Les démons de l’inspecteur Lerouet » par Philippe Grandcoing. CF De Borée Editions, collection Vents d’Histoire. Mars 2024.
    Livre broché, format 15,5 x 23,5 cm. 304 pages. ISBN 2812939508. Prix de vente 20,40 €

L’auteur : Philippe Grandcoing

Philippe GrandcoingHistorien spécialiste des XIXe et XXe siècles, Philippe Grandcoing a publié de nombreux ouvrages, notamment huit volumes de la collection des « Grandes affaires criminelles » aux éditions De Borée, ainsi que la célèbre série d’enquêtes historiques de l’antiquaire Hippolyte Salvignac ; « Les démons de l’inspecteur Lerouet » en est le 7e opus. Notez que « Les noyés des Bords de Marne » est récemment paru en poche.

L’écrivain et historien Laurent Bourdelas évoque au travers de son nouvel ouvrage, « Ponticauds de Limoges – Des origines aux années 1970 », les bords de Vienne où naquit la cité romaine d’Augustoritum, le faubourg Saint-Martial au Moyen âge, les abords du pont Saint-Etienne, le Naveix et les Casseaux. Un ouvrage historique, richement illustré de photos souvent inédites.

Le mot de l’éditeur

Lui-même descendant d’une famille de « Ponticauds », Laurent Bourdelas présente cette population laborieuse au caractère bien trempé. Il explore les activités et l’évolution de ces lieux emblématiques de la ville de Limoges, de l’Antiquité à la révolution industrielle qui vit s’y installer la première grande manufacture de porcelaine. Ponctuant son étude d’extraits d’articles et d’ouvrages souvent oubliés, il fait revivre la grande épopée du flottage des bois, de la pêche, raconte la construction des nouveaux ponts, invite à traverser la rivière jusqu’au Clos Sainte-Marie.

Nourri des plus récentes recherches en histoire, ce livre est accompagné d’une riche iconographie, souvent inédite, issue des collections personnelles de l’auteur, des collections municipales et de la riche photothèque de Paul Colmar.

« Bords de Vienne et Ponticauds de Limoges » de Laurent Bourdelas. La Geste Editions, collection Beau Petit Pays. Novembre 2023.
Livre Broché. Format : 15.5 x 22 cm. 296 pages. ISBN : 979-10-353-2234-2. Prix 25 €.

 

L’auteur

Né en 1962 à Limoges, Laurent Bourdelas a étudié au Centre de recherches historiques et archéologiques médiévales de Limoges ; également diplômé en tourisme, il s’est spécialisé dans l’histoire culturelle et littéraire. Il est professeur d’histoire et géographie à Limoges, vice-président de l’association des Anciens du Lycée Gay-Lussac. Il vit dans la campagne limousine.

Cofondateur de revues littéraires (Friches, L’Indicible frontière, et plus récemment Vorace), poète, écrivain, historien et photographe, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels : Histoire des bouchers du château de Limoges (qui a donné lieu à une conférence au lycée), Guide secret de Limoges et très récemment Zamora enquête sur un écrivain disparu, et l’incontournable Dictionnaire du Limousin, réédition revue et corrigée.

Il est également homme de radio depuis une trentaine d’années, et anime différentes chroniques notamment à l’antenne de RCF Limoges.

1907, deuxième édition de la fâte des Ponts, avec la foule réunie au pied du pont Saint-Etienne. Photothèque Paul Colmar.

 

 

Le livre « Savoureux Périgord » est un ouvrage incontournable pour tous les amoureux de la gastronomie et du Périgord. Philippe Grandcoing, Hélène Lafaye-Fouhéty et Jean-Marc Ferrer nous offrent ici un véritable voyage au cœur de la cuisine périgourdine, à travers des recettes traditionnelles, des anecdotes historiques et des photographies de grande qualité. Ce beau livre a été récompensé d’une mention spéciale du jury du Prix La Mazille 2023 au Festival du livre gourmand de Périgueux.

 

Le mot de l’éditeur

Unanimement identifié comme un terroir du bien-manger, le Périgord a vu cette réputation se construire au fil des siècles. Dans cet ouvrage richement illustré, les auteurs, une géographe et deux historiens, offrent une vision renouvelée et foisonnante de la cuisine périgourdine.

Loin de la compilation de recettes plus ou moins traditionnelles, les auteurs montrent que le Périgord culinaire est aussi bien élaboré dans les auberges que dans les fermes et les châteaux grâce à la diversité des saveurs des produits de ses terroirs. Des mets emplis de ses truffes, célébrées depuis le XVIIe siècle, au sublime lièvre à la royale – dans une adaptation toute périgourdine au foie gras –, des généreux confits aux charcuteries de cochon en passant par les champignons, l’image du Périgord, terre de gastronomie, s’est forgée au fil d’une histoire multiple, tant sur les tables locales qu’à Paris et dans le monde entier.

Cette aventure faite de plats et de saveurs est aussi une histoire d’hommes et de femmes, où anonymes et gloires de la gastronomie se côtoient. Malgré le risque d’uniformisation culinaire provoquée par un tourisme de masse, la gastronomie périgourdine se revendique provinciale, authentique, généreuse et conviviale. Dans la lignée de Sublime Périgord, les auteurs nous invitent ainsi à explorer la fabrique d’un territoire gastronomique d’exception.

« Savoureux Périgord » de Philippe Grandcoing, Hélène Lafaye-Fouhéty et Jean-Marc Ferrer. Les Ardents Editeurs. Parution : octobre 2023.
Format: 19,5 x 28 cm. 240 pages. ISBN: 978-2-490623-30-3. Prix conseillé : 32 €

Les auteurs

Hélène Lafaye-Fouhéty et Philippe Grandcoing ont en commun des origines périgourdines. Curieux du monde passé et présent qui les entoure, ils en ont fait à la fois métier et objet d’étude.

Géographe, Hélène Lafaye-Fouhéty a mené de nombreuses recherches sur les Britanniques en Périgord et sur le renouveau des campagnes françaises. Aujourd’hui, elle s’intéresse également à la géographie culturelle ainsi qu’à la géopolitique.

Historien, spécialiste du XIXe siècle, Philippe Grandcoing s’est longuement intéressé aux sociétés rurales. Ses travaux actuels portent essentiellement sur l’histoire du patrimoine. Enseignant tous les deux en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Gay-Lussac à Limoges, ils ont mis en commun leurs connaissances, leurs méthodes et leurs analyses pour offrir au public ce regard croisé sur les réalités d’un territoire dont le nom est une invitation au voyage : le Périgord.

Jean-Marc Ferrer est historien des arts décoratifs limousins des XIXe et XXe siècles, auteur d’ouvrages et d’articles de références, il est également commissaire et scénographe d’expositions consacrées aux personnalités et mouvements artistiques qui participent nationalement et internationalement de la modernité de sa région.

Découvrez également l’ouvrage : Sublime Périgord

Notre camarade Pierre Bergounioux remonte le temps avec « Le Bois du Chapitre »… Le monument de la Grande Guerre à Brive, et les livres conduiront l’enfant puis, plus tard, l’auteur, à se représenter ce qui s’est produit : un épisode du massacre à Verdun devant lequel « on ne peut que se taire et se retirer »..

Le mot de l’éditeur

Le titre, amphibologique, dit tout. Précisons cependant que la scène a lieu, d’abord, dans les années soixante, à Brive-la-Gaillarde, devant le monument aux morts élevé, place Thiers, à la mémoire des soldats tombés pour la Patrie durant la Première Guerre mondiale. C’est là que se tiennent les cérémonies auxquelles l’enfant assiste, sans réaliser « ce qu’ils furent », tandis que les héros, un à un, disparaissent. Le même, jeune lecteur, ouvre pourtant à la bibliothèque municipale de l’endroit les livres sur l’époque afin d’en apprendre davantage sur les circonstances et les modalités du désastre, de trouver des explications sur ce qui a eu lieu, la présence des estropiés dont le nombre impressionne, la vue fait peur. Mais c’est l’incompréhension qui s’impose. Manquent aux livres noyés de gris « le relief, les détails, les finesses ». Et puis l’enfant, tout au présent, est trop jeune quand s’interpose aussi, pour que la réalité se dresse enfin devant soi, l’échelle réduite des reproductions qui est censée la représenter mais, en partie, la trahit.

Puis la scène se déplace, des années plus tard, à Verdun, toponyme qui, à sa façon lui aussi jusqu’à aujourd’hui, dit tout, des autres lieux qu’à soi seul il condense, de l’épouvante et du sacrifice des jeunes soldats ; Verdun où l’auteur s’est un jour rendu, comme pour constater, vérifier, in situ, pour établir enfin le rapport. Quand un temps persistent encore une approximative représentation du théâtre des opérations, la confusion, l’indistinction de l’enfance, soudain la géographie réelle dissipe tout des premières impressions, des lectures. Si bien qu’on n’en revient pas. « Quelques centaines de mètres carrés ont reçu des millions d’obus ». Et, si l’horreur est encore tapie sous l’apparence des choses, c’est pourtant « l’absence pure et simple qui témoigne du passé, de sa persistante présence ». La nature, le silence semblent avoir jeté sur les lieux un voile d’oubli. Quand, à la toute fin, « un large morceau de drap noirci » bosselle la terre, l’auteur comprend qu’il est de trop, qu’il est temps de clore son métonymique Bois du Chapitre.

« Une dernière chose. Quand le monde, avec nous, commence, qu’on est momentanément, miséricordieusement, sans passé ni avenir, qu’on vit au présent, comment imaginer que tout n’a pas toujours été dans l’état où nous le trouvons, merveilleux, déchirant, nécessaire, injuste, parfait. Et lorsque l’heure a fini par venir où j’aurais pu lever la tête, demander à grand-père, à l’oncle, ou même, avec respect, infini ménagement, aux pauvres monstres, aux gueules cassées, aux ægipans, ils avaient disparu de la lumière tiède, changeante, où nous passons. » Pierre Bergounioux

« Le Bois du Chapitre : Verdun 14-18 » de Pierre Bergounioux. Paru aux éditions Fario, collection Theodore Balmoral – Février 2023. Format : 11,5 x 18,5cm, 32 pages – ISBN : 1091902925 – Prix : 11 €

L’auteur

Pierre Bergounioux est originaire de Brive. Ecrivain français de renom, ancien du Lycée Gay-Lussac de Limoges, ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes, à l’occasion critique littéraire, il est aussi sculpteur, professeur de lettres et militant de gauche.

Après avoir passé l’essentiel de sa carrière en collège, Pierre Bergounioux dispense depuis 2007 des cours sur l’histoire de la création littéraire aux Beaux-Arts de Paris.

Notons l’édition des Cahiers de Lherne qui lui est dédié.

Les Anciens de Gay-Lu avaient eu l’occasion d’accueillir Pierre Bergounioux lors d’une des Rencontres de Gay-Lussac organisées par Laurent Bourdelas en 2017.

Notre camarade Pierre Bergounioux présente ici un texte haletant, reflet de la philosophie de la guerre et du temps, par le prisme de cet instrument stratégique que représentait le Boeing B-17 dans l’histoire.

Le mot de l’éditeur

Pour les Anciens, déjà, la guerre était mère de toutes choses. C’est pour exterminer qu’on innove, qu’on passe du silex au bronze puis au fer, de l’arc à l’arquebuse. Ça a pris des millénaires. Les forgerons oublièrent qu’ils avaient succédé aux tailleurs de pierre. L’espèce découvre tard qu’elle a une histoire et c’est tout récemment que ceux qui la font savent qu’ils l’accomplissent. Il a fallu, pour cela, que le devenir précipite son rythme, que des changements significatifs apparaissent dans l’étroite frange que forment, entre le peuple innombrable des morts et celui, futur, qui attend son heure, dans les limbes, les trois générations de vivants.

Pierre Bergounioux présente ce texte haletant, philosophie de la guerre et du temps, par ces quelques mots :

« Universellement connu sous l’appellation de Forteresse volante, le Boeing B-17 fut l’instrument principal des bombardements stratégiques qui ruinèrent l’Allemagne. Il emportait dix hommes sur des distances supérieures à trois mille kilomètres, dans l’hiver inexploré des hautes altitudes battues par le feu ennemi. Leur aventure collective n’a pas été contée. Ses possibles interprètes n’y ont pas survécu. A partir d’une image de B-17 en perdition, on a épilogué sur les chances du récit, la liaison toujours incertaine entre l’événement et sa relation. »

« B-17 g » de Pierre Bergounioux. Paru aux éditions Fata Morgana – Février 2023. Livre broché, Format : 14 x 22 cm, 64 pages – ISBN :
2377921256 – Prix : 14 €

L’auteur

Pierre Bergounioux est originaire de Brive. Ecrivain français, ancien du Lycée Gay-Lusasc de Limoges, et ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de lettres modernes, à l’occasion critique littéraire, il est aussi sculpteur, professeur de lettres et militant de gauche.

Après avoir passé l’essentiel de sa carrière en collège, Pierre Bergounioux dispense depuis 2007 des cours sur l’histoire de la création littéraire aux Beaux-Arts de Paris.

Les Anciens de Gay-Lu avaient eu l’occasion d’accueillir Pierre Bergounioux lors d’une des Rencontres de Gay-Lussac organisées par Laurent Bourdelas en 2017.

Notre camarade Laurent Bourdelas signe aujourd’hui un magistral ouvrage, Châteaux, manoirs et logis de la Haute-Vienne, accompagné du photographe Daniel Roblin. Un travail titanesque, illustré de photographies inédites, de l’époque médiévale au début du XXe siècle, accompagnés de notices architecturales, historiques et culturelles. Un beau livre qui trouvera sa place sous de nombreux sapins en cette période de fêtes de fin d’année.

« Châteaux, manoirs et logis » a été l’une des collections les plus prestigieuses durant près de trente ans en France, portée par les éditions Patrimoine et Médias. Suite à leur cessation d’activité en 2021, La Geste a accepté d‘assumer la légation de ces titres et de les développer sur de nouveaux territoires jamais traités. Laurent Bourdelas a brillamment relevé le défi pour la Haute-Vienne.

« Le livre est conçu comme une invitation à la promenade, à la découverte de la Haute-Vienne » Laurent Bourdelas

Le mot de l’éditeur

Illustré de photographies inédites, découvrez les châteaux du département de la Haute-Vienne, de l’époque médiévale au début du XXe siècle, accompagnés de notices architecturales, historiques et parfois culturelles.

Après les mottes castrales de la première partie du Moyen Âge, la construction de châteaux-forts et de logis seigneuriaux ont marqué de leur empreinte cette partie du territoire limousin aux multiples seigneuries passé sous l’autorité des Plantagenêts en 1152 par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II, futur roi d’Angleterre puis malmené durant la Guerre de Cent ans, avant que la vicomté de Limoges soit rattachée au domaine royal français en 1607. Joyaux du patrimoine, Châlucet, Montbrun, Rochechouart et d’autres sont des édifices qui illustrent cette riche histoire. Du XVIIIe au XXe siècles, des manoirs et logis d’agrément, témoins du désir de notabilité de certaines familles, ont également pris leur place dans le paysage haut-viennois. Ce livre s’efforce de ne pas les oublier.

Châteaux, manoirs et logis de la Haute-Vienne, de Laurent Bourdelas et Daniel Robin. Paru chez Geste Editions en novembre 2022.
266 pages. Edition : Reliée. Format : 24 x 30 cm. ISBN : 979-10-353-1663-1. Prix : € 39,90

 

L’auteur

Né en 1962 à Limoges, Laurent Bourdelas, ancien étudiant du Centre de recherches historiques et archéologiques médiévales de Limoges, également diplômé en tourisme, s’est spécialisé dans l’histoire culturelle et littéraire. Il est professeur d’histoire et géographie à Limoges, vice-président de l’association des Anciens Elèves du Lycée Gay-Lussac. Homme de radio depuis une trentaine d’années, il est aussi photographe et écrivain. Récemment, son ouvrage L’ivresse des rimes (Stock, 2012) a obtenu le Prix Jean Carmet, sa biographie d’Alan Stivell (Editions Le Télégramme, 2012) est devenue une référence et il a contribué au Dictionnaire historique de Paris (La Pochothèque). Il vit à Vicq-sur- Breuilh.

Pour cet ouvrage, il est accompagné de Daniel Roblin, photographe originaire de région parisienne, qui vit depuis de nombreuses années en Corrèze. Ses photographies sont ici le reflet de son attachement au territoire limousin.

L’historien Philippe Grandcoing s’associe à la géographe Hélène Lafaye-Fouhéty pour nous conter la transformation d’un pays pauvre en paradis touristique avec la publication de « Sublime Périgord ».  Tous deux ont des racines périgourdines et sont enseignants en classes préparatoires au lycée Gay-Lussac à Limoges. Ils relèvent ici le défi d’un portrait original du Périgord.

 

Le Mot de l’éditeur

Sublime PérigordPartir à la découverte d’une des destinations préférées des touristes français et étrangers tout en expliquant les origines et les étapes de son succès, telle est l’ambition de Sublime Périgord. Croisant le regard d’une géographe et d’un historien, ce livre invite à revivre par le texte et par l’image cette lente alchimie qui, depuis près de deux siècles, a fait découvrir et changer ce territoire. Hélène Lafaye-Fouhéty et Philippe Grandcoing suivent ainsi, du XIXe siècle à nos jours, la mutation du regard porté sur les paysages et monuments.

Ils revisitent aussi bien la littérature et le cinéma que la peinture ou la photographie, analysent ce que le Périgord doit à sa gastronomie, à ses sites préhistoriques, à ses vestiges antiques ou médiévaux, à ses villages et à ses saveurs. Se dessine aussi, de Montaigne à l’abbé Breuil en passant par les Britanniques et les chefs étoilés, l’importance de ses ambassadeurs, anonymes ou célèbres qui ont contribué à la fabrique de ce territoire d’exception. De Lascaux à Brantôme, de Sarlat à Monpazier, de la Double au Bergeracois, ils dressent une carte tout en nuances et en richesses où se découvre au coin d’une halle, au détour d’un sentier ou au débouché d’une ruelle, une région qui a su allier préservation du patrimoine et invention d’un art de vivre.

 

« Sublime Périgord : la fabrique d’un territoire d’exception » de Philippe Grandcoing et Hélène Lafaye-Fouhéty, paru chez Les Ardents Editeurs. Juillet 2021.
Beau Livre, Format 19,5x28cm.  240 pages. ISBN 978-2-490623-13-6. Prix public 29 €

 

Les auteurs

Hélène Lafaye-Fouhéty et Philippe Grandcoing ont en commun des origines périgourdines. Curieux du monde passé et présent qui les entoure, ils en ont fait à la fois métier et objet d’étude. Géographe, Hélène Lafaye-Fouhéty a mené de nombreuses recherches sur les Britanniques en Périgord et sur le renouveau des campagnes françaises. Aujourd’hui, elle s’intéresse également à la géographie culturelle ainsi qu’à la géopolitique. Historien, spécialiste du XIXe siècle, Philippe Grandcoing s’est longuement intéressé aux sociétés rurales. Ses travaux actuels portent essentiellement sur l’histoire du patrimoine. Enseignant tous les deux en classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Gay-Lussac à Limoges, ils ont mis en commun leurs connaissances, leurs méthodes et leurs analyses pour offrir au public ce regard croisé sur les réalités d’un territoire dont le nom est une invitation au voyage : le Périgord.

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