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Notre camarade, le Docteur Gérard Terrier nous a fait l’honneur de présider le Banquet 2018 de l’Association. En amont de l’Assemblée générale, il a donné une conférence sur le thème « Evolution de l’anesthésie, de la chirurgie pédiatrique et du traitement de la douleur à Limoges, de la première Guerre Mondiale à nos jours ».
En réponse à différentes sollicitations, notamment de personnes n’ayant pu assister à son intervention, retrouvez aujourd’hui le contenu de son intervention.

 

Gérard TerrierChers camarades, chers amis,

Le Président Jean-Pierre LEVET m’a demandé, en préambule à nos agapes, de vous faire une petite causerie apéritive. J’ai donc choisi de vous entretenir d’un domaine dans lequel j’ai évolué pendant plus de quarante ans : l’anesthésie et la chirurgie de l’enfant. Nous verrons parallèlement l’évolution du traitement contre la douleur, en fonction des drogues et techniques disponibles au cours de ces années.

 

Les progrès de la chirurgie se sont appuyés depuis le début du XXème siècle, sur le développement des techniques anesthésiques. Il est intéressant d’étudier l’évolution de l’anesthésie dans un service de chirurgie pédiatrique et, plus particulièrement dans celui que nous avons à proximité : le service de Chirurgie pédiatrique de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant, plus communément appelé l’HME de Limoges.

Mais sachez que cette localisation a été précédée de deux autres :

  • la première à l’Hôpital général près de la mairie de Limoges et actuellement reconverti en BFM (Bibliothèque Francophone Multimédia)
  • la seconde, depuis 1975, au CHU Dupuytren
  • jusqu’à l’ouverture de l’HME Hôpital Mère-Enfant en 2007.

Il m’a paru intéressant d’analyser les comptes rendus opératoires que j’ai pu retrouver depuis la fin de la première guerre mondiale. Ceux-ci sont souvent brefs et imprécis, mais ils mentionnent le plus souvent la technique anesthésique utilisée, la qualité de celui ou celle qui l’a administrée et les éventuels incidents survenus au décours de l’intervention. Par contre, ces comptes rendus sont particulièrement pauvres quant aux techniques ou thérapeutiques à visée antalgique.

 

L’activité opératoire

Jusqu’en 1930, l’activité opératoire est faible : une soixantaine d’interventions par an. Elle augmente ensuite sensiblement pour atteindre 263 interventions en 1942, puis se stabilise (227 opérations pour l’année 1955).

A l’ouverture du service de Chirurgie pédiatrique, avec l’arrivée d’un « vrai » chirurgien pédiatre (le Professeur Jean-Luc ALAIN) en 1973, le nombre d’interventions, mensuelle cette fois, va croître régulièrement de 30 par mois à plus de 150, soit entre 1700 et 2000 interventions par an !

Il s’agissait principalement dans la première moitié du XXème siècle d’interventions de chirurgie viscérale (appendicectomies – dont environ 30 à 50% se compliquaient ou mouraient – et hernies inguinales), et de chirurgie orthopédique. Jusqu’en 1930 prédominaient les traitements chirurgicaux d’ostéomyélites, les antibiotiques n’étant pas encore à disposition. L’antalgie est assurée par l’immobilisation, le chaud (bouillottes) ou le froid (vessie de glace).

En 1973, les produits permettant de lutter contre la douleur comprennent certains morphiniques (Péthidine, Fortal®, Palfium®) et des anti inflammatoires (aspirine, paracétamol, AINS).

A noter que nous avons réalisé, avec le Professeur ALAIN et les docteurs Dominique GROUSSEAU et Bernard LONGIS, en 1990, une première chirurgicale mondiale : l’opération d’un nouveau-né par coelio chirurgie.

Le Professeur ALAIN a eu comme successeur le Professeur Dominique MOULIES, éminent chirurgien orthopédiste pédiatre. La responsabilité du service est assurée de nos jours par le Professeur Laurent FOURCADE, auteur d’une première chirurgicale européenne : l’opération d’une atrésie de l’œsophage chez un nouveau-né à l’aide d’un robot chirurgical.

 

L’anesthésiste

Longtemps pratique non médicale, l’anesthésie est assurée sous la responsabilité du chirurgien par l’externe du service ou, plus rarement, par un « stagiaire » dont on ne sait trop qui il était…

Lors des gardes, l’anesthésie est « donnée » (quelle générosité !) par celles qui sont toujours présentes à l’hôpital, de jour comme de nuit : les religieuses de la Communauté de Saint-Alexis.

Il faudra attendre 1954 pour que soit mentionnée, pour la première fois, la présence d’un médecin anesthésiste (sans doute Madame le Docteur Madeleine LEPETIT, ou le Docteur Georges NICOT, futur Professeur de Pharmacologie). De nos jours, il serait inconcevable qu’un enfant soit endormi par quelqu’un d’autre qu’un médecin qualifié, assisté d’une infirmière aide-anesthésiste, dénommée IADE et même d’un médecin ayant choisi cette surspécialité qu’est l’anesthésie – réanimation pédiatrique. En effet, un enfant n’est pas un adulte en miniature !

 

Les techniques

Techniques d’anesthésie locale

1-Anesthésie par réfrigération : A partir de 1916, on voit mentionné le chlorure d’éthyle en pulvérisation pour les incisions d’abcès. Entre 1937 et 1944, des mélanges glace/sel permettent entre autres de réduire des luxations ou des fractures du membre supérieur ou de la jambe et du pied.

2-Anesthésie par infiltration : plusieurs produits sont mentionnés : la cocaïne à partir de 1916, puis la procaïne ou la novocaïne à partir de 1921.

De nos jours, les anesthésies locorégionales, même chez le petit enfant, ont été largement développées, à la fois pour le peropératoire, mais aussi pour procurer une analgésie postopératoire de qualité. Les produits sont aussi beaucoup plus maniables.

Techniques d’anesthésie générale

1-Les drogues :

Bien que le chlorure d’éthyle soit parfois cité (pour l’ablation des amygdales par exemple), c’est le chloroforme qui est, jusqu’en 1927, l’agent volatil le plus employé. A partir de cette date, l’éther fait son apparition. Le choix de la technique varie selon les habitudes de celui ou de celle qui est qualifié « d’anesthésiste ».

Il arrivait même qu’il n’y ait qu’un substitut à l’anesthésie : chez le nouveau-né, il arrivait même que des hernies soient réduites ou des laparotomies pratiquées avec ce qu’il était convenu d’appeler « l’anesthésie à la sucette » ou parfois à la compresse (Diapo 7) devant l’impossibilité de perfuser ces petits patients faute de matériel adapté. Inimaginable de nos jours…

Entre 1935 et 1946, deux préparations anesthésiques sont aussi utilisées : le mélange de SLEICH (éther éthylique, chloroforme et chlorure d’éthyle) et le Balsoforme (qui contient en plus du goménol à visée anti catarrhale et antiseptique). Je vais vous donner mon point de vue sur ces mélanges : outre un doute sur leur meilleure efficacité due à la combinaison de plusieurs produits, je puis surtout affirmer que, s’il survenait un incident –voire un accident – au moins, on ne savait pas à quel produit il était dû ! A partir de 1949, le chloroforme est abandonné.

Le 29 novembre 1946, la première anesthésie intraveineuse est pratiquée chez un enfant à Limoges par injection d’un barbiturique, le thiopental, introduit en France par les américains en 1945. Cette technique est mal jugée par le chirurgien qui note sur le compte-rendu : « Très mauvaise anesthésie, le malade n’a jamais dormi ». Mauvaise utilisation ou préjugé défavorable envers un produit nouveau ? Il est bien difficile de trancher. Malgré cette première expérience peu encourageante, l’utilisation des barbituriques devient plus fréquente.

En 1950, un curare, la D-tubocurarine, est mentionné, précédant la Gallamine en 1953. Les curares sont destinés à provoquer une paralysie musculaire réversible, facilitant les gestes chirurgicaux.
En 1955, le protocole anesthésique le plus fréquemment cité consiste en une induction intraveineuse au Thiopental, suivie d’un entretien de l’anesthésie par inhalation d’éther.

Rapidement, dans les années 1970-80, l’anesthésie a été pratiquée par induction intraveineuse de Nesdonal (qui a remplacé le thiopental) et entretenue par une vapeur halogénée (le Fluothane, qui avait heureusement remplacé l’éther, puis le Penthrane).

De nos jours, c’est en quelque sorte l’inverse : l’induction est pratiquée par inhalation d’un anesthésique volatile halogéné (le Sévofurane) et l’entretien est assuré par, soit un produit intraveineux (le plus souvent du Propofol) soit une inhalation (Nb : une particularité du Propofol : il peut donner, employé seul, des rêves érotiques chez les femmes…pas chez l’enfant !). On y adjoint des morphiniques, des curares et/ou des techniques locorégionales, en fonction du type d’intervention.

Lorsque l’intervention est d’une certaine durée, la technique dite du « circuit fermé » est utilisée, permettant une épargne des produits anesthésiques et une moindre consommation de gaz anesthésiques (oxygène et protoxyde d’azote), et donc une meilleure protection de l’environnement.

2-Le matériel

L’anesthésiste des débuts doit disposer comme nous le rappelle un manuel de 1919 :

  • « d’ouvre bouche et de pinces à langue pour écarter les mâchoires contracturées et saisir la langue,
  • d’instruments et de médicaments destinés à parer aux accidents qui peuvent survenir : quelques ballons d’oxygène, une seringue de PRAVAZ pour faire des injections d’éther, de caféine ou d’huile camphrée,
  • d’une série de masques grillagés si on emploie le procédé de la compresse, ou bien d’un appareil d’OMBREDANNE »

Tout cela a bien changé de nos jours, avec l’utilisation généralisée du matériel à usage unique, des recommandations nombreuses de sécurité, de l’utilisation de matériel informatisé capable de calculer les doses à administrer en fonction des paramètres du petit malade et donc, conséquence heureuse, la raréfaction des incidents ou accidents d’anesthésie.

La préparation du malade

Le malade était purgé et restait à jeun depuis la veille de l’intervention (12 heures pour les aliments solides et 6 heures au moins pour les liquides). Ces délais sont très raccourcis de nos jours. Il n’est pas fait mention dans les comptes rendus d’une quelconque prémédication, vagolytique ou autre. Il est toutefois conseillé dans les années 1920 « d’effectuer les préparatifs dans une pièce voisine de la salle d’opération, pour ne pas effrayer le malade, qui a besoin d’être rassuré par quelques bonnes paroles ».

Un conseil qui reste d’actualité, même si maintenant les parents accompagnent leur enfant jusqu’au bloc opératoire, voire jusqu’à l’endormissement de leur progéniture.

 

Incidents et accidents

Certains comptes rendus opératoires font douter du strict respect des conditions d’asepsie : « une araignée sur la table », « mouches multiples sur le champ opératoire…et ailleurs » sont notés dans une relation de 1941. « Présence de moustiques divers et abondants » sont encore précisés en 1942.

Des complications plus directement liées à la technique anesthésique sont également citées. Par exemple lors d’une intervention pour cure d’une sténose du pylore, des vomissements abondants surviennent, sans que les éventuelles conséquences de cet accident ne soient notées.
Plusieurs cas de « syncopes chloroformiques » sont rapportées. L’un d’entre eux est attribué par le chirurgien « à une anesthésie trop légère et à un changement récent de chloroformiste jeune et moins expérimenté ». Il n’a pas forcément tort !

Une autre fois, deux syncopes successives, chez un enfant de cinq ans, opéré pour une invagination intestinale, aboutissent au décès du petit malade. Il est à noter que quasiment toutes les invaginations intestinales, opérées avant 1965, mouraient.

En 1946, un cas « d’hyperthermie majeure » est décrit, chez un enfant de trois ans, lors de la tentative de réduction d’une luxation congénitale de hanche, dans le but de lui installer un appareil plâtré sous anesthésie au chloroforme. Le petit patient décède à la 10ème heure postopératoire. Il s’agit là sans le moindre doute d’un cas de ce qu’on appelle maintenant une hyperthermie maligne (fièvre montant au-dessus de 41° de température), traitée de nos jours relativement simplement par Dantrolène (produit qui a aussi d’autres indications, chez les myopathes ou, peut-être dans…l’alcoolisme !).

La mortalité opératoire est variable selon les années. Elle atteint un maximum entre 1936 et 1945 : 26 enfants décèdent pour un total de 1767 interventions en 10 ans, soit 1,5%. La moitié des décès est due à des péritonites appendiculaires (la pénicilline ne fait son apparition qu’en 1945, et à Limoges en 1946). Durant cette même période de 1936 à 1945, le taux de mortalité des invaginations intestinales aiguës (retournement d’une portion de l’intestin grêle sur lui-même) est de 100% (10 cas).

A deux reprises, en 1947 et en 1950, des enfants polytraumatisés décèdent du fait de l’impossibilité de les perfuser.
Tous ces incidents et accidents ont disparu. La mortalité peropératoire est maintenant inférieure à 1/300 000. Que de progrès…

 

Le traitement de la douleur

Comme je l’ai mentionné au début de cet exposé, les débuts ont été difficiles…surtout pour les malades ! Peu ou pas d’analgésie, en dehors de l’immobilisation (pour les fractures et les interventions orthopédiques), le chaud (avant l’interdiction des bouillottes dans les années 1980), le froid (vessies ou bains de glace), la « sucette » et…les bonnes paroles des religieuses ou des autres soignants du type « Mais non, ça ne fait pas très mal » ou « ça va passer ! ». N’oublions jamais la référence à la souffrance du Christ…

La morphine (que certains écrivaient « mort fine » en deux mots) n’est pas utilisée chez l’enfant (et très peu chez l’adulte !) de peur de ses effets secondaires et…du risque de toxicomanie ! Et pourtant cette « méfiance » est récente : l’opium et ses dérivés sont connus depuis l’antiquité, puis l’opium avait fait son apparition en Europe grâce aux enseignements d’Avicenne. C’est Paracelse qui l’introduit vraiment en l’utilisant chez…la poule ! Sydeham l’utilisera au 17ème siècle sous le nom de Laudanum. La morphine (en référence à Morphée) fut synthétisée par Sertüner en Allemagne qui publia ses travaux en 1811. Mais en France (je ne parle pas de Limoges !) l’utilisation de la morphine se heurte à la mauvaise image de l’utilisation que nous dirions « récréative » faite par certains artistes comme Charles Baudelaire.

A Limoges justement, les dérivés morphiniques que j’ai déjà cité (Dolosal, Fortal, Palfium) ne seront vraiment utilisés de façon courante, mais parcimonieuse, que dans les années 1960-1970. Etaient utilisés par contre, mais là encore avec parcimonie, les anesthésiques locaux dérivés de la cocaïne, en injections locales.

Au fil des ans, l’apparition de dérivés synthétiques, jusqu’à 100 fois plus puissants que la morphine, plus maniables et plus sécurisants, fit que l’analgésie se développa de plus en plus. De nos jours, l’antalgie post-opératoire est même anticipée, juste avant la fin de l’intervention chirurgicale. L’administration continue à l’aide de seringues électriques facilite aussi l’analgésie. Des formes orales, anales, transdermiques, trans muqueuses (nasales) sont disponibles. Couplées à des techniques d’anesthésie locorégionale et à d’autres produits (AINS par exemple) tous ces produits permettent maintenant une analgésie multimodale, adaptée à l’intervention et au patient. Oui, il est possible de lutter actuellement très efficacement contre la douleur et sinon de la faire disparaître, au moins de la rendre toujours supportable.

 

Conclusion

C’est au cours de la période 1915 – 1955 que, selon le Professeur BAUMANN, « l’anesthésie s’est élevée d’une pratique empirique au rang d’une science : l’anesthésiologie ». Cette évolution est marquée par la médicalisation de la discipline, reconnue comme une spécialité à part entière. Elle a permis, parallèlement, les progrès de la chirurgie. Il faut également souligner l’importance des progrès réalisés dans les domaines de la pharmacologie (en particulier des antalgiques morphiniques ou autres), de la physiologie et des techniques biomédicales (anesthésie à objectif de concentration, techniques locorégionales, analgésie multimodale…). Cela nous a permis, à Limoges en 1990, comme je l’ai déjà cité tout à l’heure, de réaliser une première mondiale chirurgicale : l’opération d’un nouveau-né par célio chirurgie.

Les enfants sont régulièrement opérés par robot à l’HME où le Professeur FOURCADE a lui-même réalisé une première européenne.

L’aventure continue…

 

Merci à notre camarade Gérard Terrier pour cette conférence passionnante.

En lien avec le domaine médical, il a récemment publié Us et Coutumes de la Salle de Garde aux éditions l’Harmatan, il y porte un regard amusé sur ces traditions au sens initiatique certain de la salle de garde.

Dans son septième roman, « Une trace dans le ciel », notre camarade Agnès Clancier évoque la vie de Maryse Bastié, aviatrice et résistante. L’ouvrage est maintenant disponible en format poche depuis la fin du mois de mai

 

L’occasion de retrouver l’article publié sur le site lors de la première parution en 2017.

 

« Une trace dans le ciel » – Ed. Arléa Poche – 11cm x 18cm – 285 pages ISBN 2363081943 – Mai 2019 – Prix : 9 euros

 

Agnès Clancier romanchère invitée aux Rencontres de Gay-LussacAgnès Clancier est romancière. De parents enseignants, elle a fait ses études secondaires à Limoges, au Lycée Gay-Lussac. Ancienne élève de l’IRA de Bastia et de l’École nationale d’administration (ENA) (promotion René-Char), elle a vécu à Paris et à Sydney, ainsi qu’au Burkina Faso. Elle signe de nombreux ouvrages, tels que « Port Jackson » (éditions Gallimard), récit de l’installation des Européens en Australie en 1788 ou « Karina Sokolova », récit paru en 2014 aux Éditions Arléa, qui traite des thèmes de l’adoption et de la transmission familiale.

Notre camarade, Laurent Bourdelas, historien et écrivain passionné de l’histoire de Limoges, publie un nouvel ouvrage riche de nombreuses illustrations. « Les Bouchers du Château de Limoges » met à l’honneur l’histoire de la corporation des bouchers de la ville de Limoges, de la confrérie Saint-Aurélien, histoire également d’une rue et d’un quartier, du Moyen-Âge aux heures contemporaines : histoires, anecdotes, personnages, temps forts… 

 

Le Mot de l’Editeur

Dans cet ouvrage très richement illustré, l’auteur propose une histoire renouvelée de la corporation des bouchers du Château de Limoges, essentiellement ceux de la rue de la Boucherie. Remontant à l’Antiquité, évoquant le Moyen Âge, puis l’Ancien Régime et la période révolutionnaire, il étudie le XIXe siècle et la période contemporaine, nourrissant son travail de ceux de ses prédécesseurs, de celui des archéologues, mais également d’archives inédites, dont celles de la Confrérie Saint-Aurélien. C’est ainsi que l’on découvrira l’histoire du Cercle Saint-Aurélien, créé à la fin du XIXe siècle dans l’esprit corporatiste et chrétien cher à Albert de Mun.

Étudier cette rue emblématique de la ville de Limoges, c’est comprendre qu’elle se situe au carrefour de l’artisanat et du commerce, de la vie familiale, de l’architecture, de la religion, de la politique et de la gastronomie. C’est aussi saisir qu’elle participe de l’identité limougeaude, à tel point qu’elle a inspiré les écrivains et les poètes, mais aussi les peintres et les photographes, dont Laurent Bourdelas nous livre ici une anthologie. Le quartier a évolué au fil du temps, mais il est encore bien vivant et toujours cher à ceux qui le fréquentent, qu’ils soient de Limoges ou d’ailleurs.

 

Table des matières

  • Préface de Pierre Lamige, 1er syndic de la Confrérie Saint-Aurélien
  • La boucherie au temps des Gaulois et des Romains
  • Moyen Âge
  • Des Temps modernes au XIXe siècle
  • Dix-neuvième siècle et début du vingtième
  • Le Cercle Saint-Aurélien, entre corporatisme, religion et loisirs, de 1887 aux années 1960
  • La Confrérie Saint-Aurélien et la rue de la Boucherie des années 1960 aux années 2020
  • Une « figure obligée » : écrire sur les bouchers et leur rue
  • Peindre et photographier la Boucherie et les ostensions

Les Bouchers du Château de Limoges – Laurent Bourdelas – Editeur : Geste Editions, Collection Beau Petit Pays – Mai 2019 – 15,5 x 22 cm – 264 pages – ISBN: 979-10-353-0331-0 – Prix public : 20 €

 

Laurent BourdelasLaurent Bourdelas, écrivain, fait partie des Anciens de Gay-Lu. Impliqué dans l’association, il est notamment à l’origine de la création des Rencontres de Gay-Lussac.

 

Anciennes et anciens de Gay-Lu, vous avez vous aussi récemment publié un livre, réalisé un film ou même enregistré un album ? Faites-le nous savoir afin que nous puissions relayer l’information sur le Mag !

Notre camarade Gérard Terrier, ancien du lycée Gay-Lussac, évoque les souvenirs de son enfance vécue à la Cité des Coutures, l’une des plus anciennes cités ouvrières de Limoges. Il décrit l’esprit de solidarité qui régnait dans ce grand ensemble d’immeubles, ainsi que les personnages qui ont marqué l’histoire récente de la ville.

Couverture Un enfant des couturesLa Cité des Coutures est une des plus anciennes parmi les cités ouvrières de la ville de Limoges. Sa situation, près de la Gare des Bénédictins fait que son histoire est très liée au monde cheminot.
Pour y avoir vécu une partie de son enfance, l’auteur nous plonge dans ce qui fait la vie d’un quartier : ses locaux, ses habitants, leur mode de vie…
Au fil de souvenirs très personnels, nous découvrons l’état d’esprit de cet ensemble d’immeubles où règne une humanité, un sens de la solidarité que l’on ne trouve plus dans ce qu’il est convenu d’appeler « les grands ensembles ».
Ce livre est aussi une galerie de portraits de personnages qui ont marqué l’histoire récente de Limoges ou plus particulièrement la Cité des Coutures.
Laissez-vous prendre au charme suranné de ce récit où l’on perçoit une vraie fidélité à des racines populaires et à des valeurs universelles qu’il est réconfortant de rencontrer encore de nos jours.

Un enfant des couturesEditions de la Veytizou P.L. – Collection : Eclats de villes – Octobre 2018
Reliure : Broché– Format 21 cm x 15 cm – 203 pages – ISBN: 978-2-35192-210-1 – 22€ en librairie

 

Gérard TerrierAncien élève de l’école primaire du boulevard Saint-Maurice et du lycée Gay-Lussac, Gérard TERRIER entre à la Faculté de Médecine de Limoges et il deviendra Médecin hospitalier durant des décennies. En 2004, il est nommé Chef de service des soins palliatifs du C.H.R.U. Dupuytren. Par ailleurs, il s’adonne à l’Écriture avec bonheur et il a publié plusieurs ouvrages aux Editions de La Veytizou, notamment Souvenirs d’un Carabin (2 Tomes) et HOSTO Biographie.

 

Offre spéciale pour les Anciens de Gay-Lu !
Possibilité de commande directe auprès de notre camarade Gérard Terrier : l’auteur propose d’abandonner ses droits, le livre se retrouve alors à 20 €… sans compter la dédicace s’il dispose du prénom de l’acheteur !
Nous contacter

Pascal Plas, historien Limougeaud et membre de l’association des Anciens de Gay-Lu, présente son dernier ouvrage sur l’architecte Roger Gonthier (1884-1978). Paru aux éditions Lucien Souny, ce livre retrace la carrière de cet architecte, limougeaud de cœur, père de la gare de Limoges-Bénédictins et, peu avant, de la cité Beaublanc, qui s’inspire du modèle des cités-jardins. Véritable mine d’or pour tous les passionnés d’architecture, ce livre permet de redonner ses lettres de noblesse à Roger Gonthier et à son magnifique travail.

 

Roger Gonthier, un architecte singulier« Architecte diplômé par le Gouvernement, licencié en droit, chevalier de la Légion d’honneur […] dont l’activité s’est étendue à tous les domaines, bâtiments industriels, maisons de rapport, bâtiments publics, buildings, villas, parcs, urbanisme […], groupes d’habitations à bon marché en particulier à Limoges où ont été réalisées six cités (qui) représentent 1 200 logements, une superficie construite de 1 200 m2 et une dépense de 45 millions de francs […] » C’est ainsi qu’on présentait Roger Gonthier à l’issue de sa carrière. Un remarquable architecte atypique…, « notoirement méconnu », aurait ajouté Alexandre Vialatte. Le nom de Roger Gonthier, essentiellement associé à la gare des Bénédictins, est pourtant indissociable de l’histoire du logement social à Limoges dans l’entre-deux-guerres. Il construit la cité-jardin de Beaublanc, le groupe d’immeubles HBM des Coutures, les cités Ranson, Ruben, Betoulle et Thuillat, tout en menant de front une multitude d’autres chantiers. Il accorde autant de soin à édifier de prestigieux immeubles parisiens et des « palais » de bord de mer qu’à concevoir des appartements pour la frange la plus pauvre et la plus mal logée de la société. Toutes ses réalisations, y compris ses bâtiments sociaux, sont de qualité. Et cette qualité se retrouve toujours dans le parc immobilier de Limoges habitat – l’héritier de l’OPHBM né en 1920 – dont tous les logements constituent aujourd’hui à la fois des éléments patrimoniaux et des lieux de vie dynamiques en raison de leurs caractéristiques initiales de construction.

Roger Gonthier, un architecte singulier – Pascal Plat – Editeur : Lucien Souny – Le Puy Fraud – Mai 2018
Livre broché – Format : 21×27 cm – 160 pages – 22 €
Plus de détails

 

Pascal PlasAncien du Lycée Gay-Lussac, Pascal Plas est agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine. Il fait ses études d’histoire à l’Université de Limoges, décrochant un doctorat d’histoire contemporaine à La Sorbonne en soutenant une thèse portant sur les avocats et barreaux en France (1997). Enseignant depuis 1985, d’abord dans des lycées de la région, il est ensuite correspondant de l’Institut d’Histoire du temps présent du CNRS. Détaché au service éducatif et scientifique du Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, il met en place les dispositifs pour aider les enseignants à préparer les scolaires à la visite du village martyr. Au début des années 90, il revient sur les bancs de la faculté comme chargé de cours en histoire contemporaine. Il enseigne le droit aux étudiants de 1ère année de l’IAE et anime un séminaire sur le patrimoine mémoriel des guerres dans le cadre du Master valorisation du patrimoine à la Faculté de Lettres. Spécialiste de l’histoire de la justice et de la gestion des conflits, il dirige la Chaire d’excellence Gestion du conflit et de l’après conflit créée fin 2013 à l’initiative de la Fondation partenariale de l’Université de Limoges. Auteur de nombreux articles et ouvrages se rapportant à la Seconde Guerre mondiale dans le Centre-Ouest de la France, dont Visages de la Résistance (2005), il a organisé de multiples rencontres et journées d’étude sur la Résistance.

 

Vous êtes ancien du Lycée Gay-Lussac ? Rejoignez l’association, et partagez vos publications avec le réseau !

Le Tigre et les pilleurs de Dieu, la première enquête de l’antiquaire Hippolyte Salvignac, est signée Philippe Grandcoing, historien spécialiste de la société limousine des XIXe et XXe siècles. Professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires aux grandes écoles au Lycée Gay-Lussac, il est engagé dans l’association des Anciens de Gay-Lu. Auteur de nombreux ouvrages historiques et universitaires, Philippe Grandcoing signe ici son premier roman historique.

 

Le Tigre et le pilleur de Dieu

Couverture : peinture de Jean Béraud (1848-1931)

Paris, automne 1906 : la France se remet à peine de l’ouragan de l’affaire Dreyfus. La séparation de l’Église et de l’État est dans tous les esprits… Hippolyte Salvignac, modeste antiquaire parisien d’une quarantaine d’années, est recruté par Georges Clemenceau pour aider la police à pourchasser des trafiquants d’oeuvres d’art. Ces derniers pillent les trésors qui sommeillent dans les églises de campagne… Flanqué de l’inspecteur Jules Lerouet, bâtard au grand coeur, Salvignac découvre les méandres d’une situation explosive : luttes politiques, tensions diplomatiques, conflits religieux et trafics internationaux. Au fil de son enquête, il sillonnera l’Europe de la Belle Époque, de son Quercy natal à Londres en passant par les stations thermales d’Auvergne et la banlieue parisienne. Une galerie de personnages attachants, romanesques ou réels, fait de ce polar historique un livre passionnant, alors que va naître la police moderne des Brigades du Tigre. Fréquentant aussi bien les allées du pouvoir que le monde interlope des marchands d’art ou les soupentes du Quai des Orfèvres, Salvignac entraîne le lecteur dans le tourbillon des années 1900. À travers mille rebondissements se dévoile tout un monde révolu où se côtoient premières automobiles et voitures à chevaux, lampes à pétrole et ampoules électriques, une société où s’invente chaque jour la modernité du XXe siècle.

Le Tigre et les pilleurs de Dieu – Éditeur : De Borée – Collection : Vents d’histoire – Mars 2018
Couverture : brochée – Format : 14 cm x 22,5 cm – 320 pages – ISBN : 978-2-8129-2282-4 – 19,90 €

 

 

Philippe GrandcoingPhilippe Grandcoing est professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires aux grandes écoles (hypokhâgne et khâgne) au Lycée Gay-Lussac à Limoges. Spécialiste de l’histoire de la société limousine des XIXe et XXe siècles, il consacre son talent d’historien à sa région. Auteur de nombreux ouvrages historiques et universitaires, il se lance aujourd’hui dans le roman historique avec cette première enquête de l’antiquaire Hippolyte Salvignac.

Philippe Grandcoing est engagé dans l’association des Anciens de Gay-Lu, en tant que membre du Comité.

Publié par Geste Editions, cet ouvrage, signé Michel C. Kiener (ancien du Lycée Gay-Lussac) et Valérie Mazet , retrace l’histoire des soldats du 12e corps d’armée de Limoges durant la Première guerre mondiale. L’histoire vraie des soldats du Limousin, retracée à partir de centaines de documents inédits.

Nous étions des hommes malgré la guerreLe pari : prendre à bras le corps la guerre vécue par les régiments des cinq départements de la 12e Région militaire. À l’arrière, des femmes rongées d’angoisse ; sur le front, des hommes lancés année après année dans des offensives meurtrières menées chaque fois « coûte que coûte ». La tragédie de l’été 1914, le Verdun et la campagne d’Italie du 12e Corps, les mutineries de 1917, le monde des officiers, le sort des morts et des blessés, Reims et la Champagne…, autant de volets d’une histoire à rebondissements – la leur – qui tient le lecteur en haleine jusqu’à l’issue finale.

Face à face, la richesse des archives militaires de Vincennes, et des dizaines de correspondances et de carnets de guerre inédits, jusqu’à ceux si précieux de « très-humbles » presque illettrés. Voici la vie, les combats, les souffrances, la révolte, voici la Grande Guerre de ces hommes qui ne voulaient pas la faire.

« Nous étions des hommes malgré la guerre 1914-1919 » – Geste Editions
336 pages, 19,3 x 26cm relié – ISBN 978-2-37109-066-8 – 25 €

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Michel C. Kiener est membre des Anciens du Lycée Gay-Lussac. Il fait partie des contributeurs au Mag de l’association.

Impliqué dans la commission historique de la Fédération Française de Vol à Voile, Michel de La Burgade, anciens élève du Lycée Gay-Lussac de Limoges, signe un dossier sur le thème « Olympisme et vol à voile », retraçant les tentatives d’inscrire la compétition planeurs parmi les sports olympiques dans la période de l’entre-deux-guerres.

Vielilles Plumes - Olypisme et vol à voile

Notre camarade Michel de la Burgade nous informe de la publication du numéro 26 de la revue « Vieilles Plumes », de la Commission historique de la Fédération française de vol à voile, sur le thème : « Olympisme et Vol à voile ».

Le présent numéro, dont j’ai assuré la rédaction – mes collègues de la Commission historique complétant l’iconographie – est consacré à l’introduction manquée, peu avant la dernière guerre, du Vol à voile dans l’ensemble des sports olympiques. Une cause qui aurait été alors très favorable à la propagande de l’Allemagne nazie !
Très accessoirement, vous trouverez dans la marge de la page 15 une allusion à ma présence au Wembley Stadium des JO de 1948. Je viens d’avoir 16 ans, j’en suis à mon second échange de lycéens avec le Beckenham College, échange patronné par Michel Sapanet. Avec moi, mon correspondant Patrick Ground, qui deviendra barrister puis député thatchérien, avec lequel je suis toujours resté en relation depuis bientôt soixante-dix ans…

Un dossier signé Michel de La Burgade sur le thème « Olympisme et vol à voile », retraçant les tentatives d’inscrire la compétition planeurs parmi les sports olympiques dans la période de l’entre-deux-guerres. Illustré de nombreuses photos, le dossier porte le sommaire suivant :

  1. Prologue
  2. Les orientations du mouvement olympique
  3. La genèse du planeur olympique
  4. Le choix du Meise
  5. Les successeurs du Meise
  6. La reprise du vol à voile en France

Plus d’information sur la publication sur le site de l’@erobibliothèque

Michel de la Burgade, ingénieur des Arts et Manufactures, a été élève au Lycée Gay-Lussac de Limoges de 1938 à 1949.

 

Vieilles Plumes n°26 – Olympisme et vol à voile – Bleu Ciel Diffusion
Commission historique de la Fédération Française de Vol à Voile
48 pages, 21 x 29,7cm broché – – ISSN 1287-9681 – 25 € + port
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L’Association des anciens élèves et fonctionnaires du Lycée Gay-Lussac fêtait en 2017 ses cent-cinquante années d’existence et de fidélité à l’établissement. L’occasion d’éditer un livre commémoratif. Fidélité ? Fierté aussi, car Gay-Lu en vaut la peine !

Livre 150 ans de fidélité

Gay-Lussac, étonnant hybride de lycée patrimoine et de « lycée pour tous » chaleureux n’a, en effet, plus rien à voir avec le « lycée de garçons » confiné, que tout chef-lieu de département d’avant 1950 devait recéler en son sein, destiné avant tout aux enfants de notables. Plus rien à voir non plus avec le lycée qu’ont connu les anciens jusqu’aux années 1980, un lycée aux peintures défraichies, aux murs parfois lépreux, aux fenêtres hors d’âge et aux dortoirs en collectifs par lequel sont passés des générations de garnements en culottes courtes, pantalons de golf ou même, des décennies durant, des milliers de « petits messieurs » propres sur eux.

Gay-Lussac, lycée privé de son collège, bénéficie aujourd’hui d’un recrutement étendu grâce à un découpage englobant quartiers intermédiaires cités, banlieues et zone rurale. S’y retrouvent donc des élèves issus de collèges très différents. Double mutation donc : voici un lycée « de centre-ville », héritier d’un riche passé, devenu un « lycée pour tous », en même temps qu’un établissement « bien dans ses murs » suite aux importants travaux menés par le Conseil régional dans la décennie 1990.
Lycée d’excellence aussi, fort de ses 450 élèves de classes préparatoires, scientifiques et littéraires. Amorcée timidement à la fin de la décennie 1940, dans la foulée des idéaux d’une Résistance décidée à démocratiser le pays en profondeur, cette ouverture tenait au départ à pallier l’absence, dans une grande ville industrielle, d’université et de « grande école ». Car il fallut attendre, oui attendre, 1968 pour que soit enfin créée sur Limoges une université de plein exercice. Oublié le voyage à Poitiers auquel furent contraints, un siècle durant, les admissibles au bac appelés pour les épreuves orales !

 

Face au miroir

Lycée inscrit au cœur de sa ville, lycée paysage, lycée doté d’une identité forte, soit. Mais chacun sait aussi que c’est là, dans ces années lycée que se nouent certaines des amitiés les plus durables et s’inventent les groupes d’amis « comme les doigts de la main ».

Livre Less destins d'un Lycée Gay-LussacDe cela, un ouvrage paru en 2011 rendait déjà compte : Les destins d’un lycée publié aux Éditions Culture et Patrimoine, dû à quatre enseignants et anciens du lycée. Parcourant toute l’histoire du lycée depuis ses origines en pleine Renaissance, ils en ont dressé le portrait le plus détaillé possible.

Les Anciens de Gay-Lu ont donc choisi, pour célébrer leur cent-cinquantième anniversaire de faire autre chose : de rappeler ce que furent longtemps le « lycée oublié » et son pendant féminin, le longtemps collège puis lycée de filles, devenu aujourd’hui le lycée Léonard-Limosin. Rappelant ainsi avec quelle lenteur la République s’est engagée dans la diffusion d’un enseignement allant au-delà de l’école élémentaire.

De ce passé, les murs du lycée en gardent encore la trace, outil de travail et de savoir réinventé sur place, à la grande joie d’Anciens, compagnons de route des générations d’aujourd’hui et de demain. C’est ce passé si mal connu qu’ils ont choisi de rappeler en quelques pages et sous des angles divers. L’occasion de rappeler aussi avec quelle lenteur l’enseignement secondaire mit du temps à s’ouvrir aux filles.

 

Disponibles à la vente auprès de l’Association : Télécharger le Bon de Commande

  • 150 ans de fidélité 1867-2017, Association des Anciens élèves et Fonctionnaires du Lycée Gay-Lussac, Limoges, Edité par l’Association des AÉF du Lycée, 2017, 54 pages. Auteurs : Michel C. Kiener, Bernard Gorse, Laurent Bourdelas, Bernard Pommaret
  • Les destins d’un lycée, Gay-Lussac, Limoges, Editions Culture et Patrimoine en Limousin, 2011, 125 pages. Auteurs : Philippe Grandcoing, Michel C Kiener, Michel Métrot, Pascal Texier

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Dans le cadre des 150 ans de l’association, une médaille commémorative en porcelaine a également été éditée (tirage limité à 100 exemplaires).

 

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Pour la 34e édition des JEP, Journées européennes du patrimoine, la Région Nouvelle-Aquitaine vous donne accès à des sites exceptionnels et ouvre les portes de nombreux lycées. Elle s’associe ainsi au thème des journées 2017 : « jeunesse et patrimoine ». Un rendez-vous à ne pas manquer !

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