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Impliqué dans la commission historique de la Fédération Française de Vol à Voile, Michel de La Burgade, anciens élève du Lycée Gay-Lussac de Limoges, signe un dossier sur le thème « Olympisme et vol à voile », retraçant les tentatives d’inscrire la compétition planeurs parmi les sports olympiques dans la période de l’entre-deux-guerres.

Vielilles Plumes - Olypisme et vol à voile

Notre camarade Michel de la Burgade nous informe de la publication du numéro 26 de la revue « Vieilles Plumes », de la Commission historique de la Fédération française de vol à voile, sur le thème : « Olympisme et Vol à voile ».

Le présent numéro, dont j’ai assuré la rédaction – mes collègues de la Commission historique complétant l’iconographie – est consacré à l’introduction manquée, peu avant la dernière guerre, du Vol à voile dans l’ensemble des sports olympiques. Une cause qui aurait été alors très favorable à la propagande de l’Allemagne nazie !
Très accessoirement, vous trouverez dans la marge de la page 15 une allusion à ma présence au Wembley Stadium des JO de 1948. Je viens d’avoir 16 ans, j’en suis à mon second échange de lycéens avec le Beckenham College, échange patronné par Michel Sapanet. Avec moi, mon correspondant Patrick Ground, qui deviendra barrister puis député thatchérien, avec lequel je suis toujours resté en relation depuis bientôt soixante-dix ans…

Un dossier signé Michel de La Burgade sur le thème « Olympisme et vol à voile », retraçant les tentatives d’inscrire la compétition planeurs parmi les sports olympiques dans la période de l’entre-deux-guerres. Illustré de nombreuses photos, le dossier porte le sommaire suivant :

  1. Prologue
  2. Les orientations du mouvement olympique
  3. La genèse du planeur olympique
  4. Le choix du Meise
  5. Les successeurs du Meise
  6. La reprise du vol à voile en France

Plus d’information sur la publication sur le site de l’@erobibliothèque

Michel de la Burgade, ingénieur des Arts et Manufactures, a été élève au Lycée Gay-Lussac de Limoges de 1938 à 1949.

 

Vieilles Plumes n°26 – Olympisme et vol à voile – Bleu Ciel Diffusion
Commission historique de la Fédération Française de Vol à Voile
48 pages, 21 x 29,7cm broché – – ISSN 1287-9681 – 25 € + port
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L’Association des anciens élèves et fonctionnaires du Lycée Gay-Lussac fêtait en 2017 ses cent-cinquante années d’existence et de fidélité à l’établissement. L’occasion d’éditer un livre commémoratif. Fidélité ? Fierté aussi, car Gay-Lu en vaut la peine !

Livre 150 ans de fidélité

Gay-Lussac, étonnant hybride de lycée patrimoine et de « lycée pour tous » chaleureux n’a, en effet, plus rien à voir avec le « lycée de garçons » confiné, que tout chef-lieu de département d’avant 1950 devait recéler en son sein, destiné avant tout aux enfants de notables. Plus rien à voir non plus avec le lycée qu’ont connu les anciens jusqu’aux années 1980, un lycée aux peintures défraichies, aux murs parfois lépreux, aux fenêtres hors d’âge et aux dortoirs en collectifs par lequel sont passés des générations de garnements en culottes courtes, pantalons de golf ou même, des décennies durant, des milliers de « petits messieurs » propres sur eux.

Gay-Lussac, lycée privé de son collège, bénéficie aujourd’hui d’un recrutement étendu grâce à un découpage englobant quartiers intermédiaires cités, banlieues et zone rurale. S’y retrouvent donc des élèves issus de collèges très différents. Double mutation donc : voici un lycée « de centre-ville », héritier d’un riche passé, devenu un « lycée pour tous », en même temps qu’un établissement « bien dans ses murs » suite aux importants travaux menés par le Conseil régional dans la décennie 1990.
Lycée d’excellence aussi, fort de ses 450 élèves de classes préparatoires, scientifiques et littéraires. Amorcée timidement à la fin de la décennie 1940, dans la foulée des idéaux d’une Résistance décidée à démocratiser le pays en profondeur, cette ouverture tenait au départ à pallier l’absence, dans une grande ville industrielle, d’université et de « grande école ». Car il fallut attendre, oui attendre, 1968 pour que soit enfin créée sur Limoges une université de plein exercice. Oublié le voyage à Poitiers auquel furent contraints, un siècle durant, les admissibles au bac appelés pour les épreuves orales !

 

Face au miroir

Lycée inscrit au cœur de sa ville, lycée paysage, lycée doté d’une identité forte, soit. Mais chacun sait aussi que c’est là, dans ces années lycée que se nouent certaines des amitiés les plus durables et s’inventent les groupes d’amis « comme les doigts de la main ».

Livre Less destins d'un Lycée Gay-LussacDe cela, un ouvrage paru en 2011 rendait déjà compte : Les destins d’un lycée publié aux Éditions Culture et Patrimoine, dû à quatre enseignants et anciens du lycée. Parcourant toute l’histoire du lycée depuis ses origines en pleine Renaissance, ils en ont dressé le portrait le plus détaillé possible.

Les Anciens de Gay-Lu ont donc choisi, pour célébrer leur cent-cinquantième anniversaire de faire autre chose : de rappeler ce que furent longtemps le « lycée oublié » et son pendant féminin, le longtemps collège puis lycée de filles, devenu aujourd’hui le lycée Léonard-Limosin. Rappelant ainsi avec quelle lenteur la République s’est engagée dans la diffusion d’un enseignement allant au-delà de l’école élémentaire.

De ce passé, les murs du lycée en gardent encore la trace, outil de travail et de savoir réinventé sur place, à la grande joie d’Anciens, compagnons de route des générations d’aujourd’hui et de demain. C’est ce passé si mal connu qu’ils ont choisi de rappeler en quelques pages et sous des angles divers. L’occasion de rappeler aussi avec quelle lenteur l’enseignement secondaire mit du temps à s’ouvrir aux filles.

 

Disponibles à la vente auprès de l’Association : Télécharger le Bon de Commande

  • 150 ans de fidélité 1867-2017, Association des Anciens élèves et Fonctionnaires du Lycée Gay-Lussac, Limoges, Edité par l’Association des AÉF du Lycée, 2017, 54 pages. Auteurs : Michel C. Kiener, Bernard Gorse, Laurent Bourdelas, Bernard Pommaret
  • Les destins d’un lycée, Gay-Lussac, Limoges, Editions Culture et Patrimoine en Limousin, 2011, 125 pages. Auteurs : Philippe Grandcoing, Michel C Kiener, Michel Métrot, Pascal Texier

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Dans le cadre des 150 ans de l’association, une médaille commémorative en porcelaine a également été éditée (tirage limité à 100 exemplaires).

 

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Sortant de son Limousin natal, Baptiste part à la découverte d’un monde nouveau, un roman signé de notre camarade Jean-Baptiste Renondin, ancien du Lycée Gay-Lussac.

 

Baptiste : un roman inspiré

BaptisteCe nouveau roman de Jean-Baptiste Renondin tient du voyage initiatique. Voyage d’un jeune étudiant français dans les années 1950, un peu comme celui de Bardamu, entre les deux guerres, du Voyage au bout de la nuit de Céline. Lire la suite

Outback, d'Agnès Clancier

En ce week-end prolongé, nous vous conseillons la lecture des deux derniers ouvrages de notre dernière Présidente de banquet, Agnès Clancier : « Outback, disent-ils »…

« Outback, disent-ils est inspiré par l’histoire des Aborigènes, leur culture et leur spiritualité, les liens qu’ils entretiennent avec leur terre. Ce recueil évoque aussi la place qu’ils occupent dans le monde contemporain et rend hommage aux valeurs qu’ils nous transmettent. »

Ed. Henry – 120 pages – 10 euros.

La suite : « Une trace dans le ciel »

Une trace dans le ciel d'Agnès ClancierEn ce week-end prolongé, nous vous conseillons la lecture des deux derniers ouvrages de notre dernière Présidente de banquet, Agnès Clancier : après « Outback, disent-ils », découvrez « Une trace dans le ciel »

« Elle s’efforce de vider son esprit. D’oublier ce qu’elle sait. Ce qu’elle a vécu ces derniers jours, ces derniers mois. Elle doit tout effacer. Tout sauf l’enfance, la jeunesse, l’amour, les défis, la folie, ce qui, d’elle, leur sera pour toujours inaccessible. Ce qui la rend invulnérable.

Arrêtée par la Gestapo, en mars 1944 pour ses activités de résistante, une femme tente, dans la solitude de sa cellule, de surmonter sa peur pour affronter l’épreuve de la détention et des interrogatoires, d’accepter la perspective de sa propre mort tout en gardant intactes sa détermination et sa foi en l’avenir.
Aviatrice célèbre pour avoir, dans les années trente, battu de nombreux records internationaux, elle se remémore son enfance, les moments heureux de son existence, les êtres qu’elle a aimés, les exploits accomplis, puisant dans ce passé et dans la résurgence d’émotions anciennes la force dont elle a besoin.
Ce roman est inspiré de la vie de Maryse Bastié, une héroïne de l’aviation, de la résistance à l’occupant et de la cause des femmes, qui a relevé tous les défis de son temps et mené tous les combats pour la liberté. C’est aussi un formidable témoignage de cette époque où des fous volants, de Mermoz à Hélène Boucher, ont laissé, souvent au péril de leur vie, des traces dans le ciel, ouvrant ainsi la voie à l’aviation moderne. »

Ed. Aléa – 271 pages – 20 euros.

Une idée de lecture pour ce week-end? Les Anciens vous conseille le dernier de François Frugier, « La Mémoire qui s’éloigne », aux éditions Amalthée.
 
« L’auteur évoque sa jeunesse, dans les années 1950 et 1960. Il raconte son école, témoin du modèle d’éducation de l’époque, et sa vie, souvent très modeste dans la période d’immédiat après-guerre. Un confort spartiate, un équipement ménager rudimentaire, ni voiture, ni télévision, ni téléphone, peu de jouets et de bandes dessinées. Un univers que les enfants d’aujourd’hui auraient du mal à imaginer et que l’auteur décrit avec des souvenirs et des anecdotes authentiques, souvent drôles, parfois émouvants.
François Frugier met l’accent sur l’importance du lien familial sur plusieurs générations, patrimoine affectif à transmettre aux plus jeunes. Peut-être un jour auront-ils la curiosité de se pencher sur la vie de leurs aïeux ? L’ouvrage donne quelques repères dont ils pourront chercher la concordance avec les photos de famille, avant que la mémoire ne s’éloigne définitivement. »
Ed. Amalthée – 208 pages – 19,90 euros.

Couverture du livre

Logo RCF LimousinA l’occasion de la parution de son ouvrage « Les émaux art-déco de l’Atelier Fauré, Limoges 1919-1985 » aux éditions Culture et Patrimoine en Limousin , Laurent Bourdelas reçoit l’historien Michel Kiener (ancien de Gay-Lu) en interview sur le plateau d’RCF Limousin.


LES EMAUX ART DECO DE L’ATELIER FAURE, LIMOGES 1919-1985, de Michel C. Kiener, 2016, aux Editions Culture et Patrimoine en Limousin, 180pages, ISBN : 978-2-91167-90-2, 23×28,5 cm.

Voir le site de l’éditeur Culture et Patrimoine en Limousin

Un grand « bravo » à notre truculent professeur d’Histoire-géographie!

« Dans un Limoges en pleine croissance, celui de l’internationale des Années Folles – des années Art déco –, un entrepreneur en peinture ouvre un atelier d’« émaux artistiques sur cuivre ». Pour cela il recrute une équipe d’émailleurs d’exception, transfuges de la porcelaine. Ces « mains » demeurées jusqu’à présent anonymes vont écrire en quelques années, avec un talent fou, l’une des plus belles pages de l’histoire millénaire de l’Émail à Limoges, et l’une des plus étonnantes de la période Art déco européenne. Qui peut
aujourd’hui regarder ces vases sans en être ébloui ?
C’est cette histoire extraordinaire que nous conte avec verve et rigueur Michel C. Kiener.
Argumenté, précis, documents à l’appui, riche de près de deux cents images, voici un livre appelé à faire date. Les collectionneurs autant que le grand public y trouveront leur compte. De l’atelier Fauré-Marty (1919-1924) jusqu’aux années Fauré proprement dites (1924-1985), le récit embarque le lecteur aux côtés des grands noms de l’émail limousin, les Marty père et fille, Bonnaud, Sarlandie, Issanchou… et surtout des « mains » de l’Atelier. Elles retrouvent ici plus qu’un nom : une identité. »

Ed. Culture et patrimoine

Une jolie démarche de notre camarade Gérard Terrier, directeur de l’Espace de Réflexion Éthique du Limousin, que l’Association des Anciens souhaitait vous relayer.

« Les témoignages recueillis dans cet ouvrage sont empreints d’émotions, de sentiments. Ils traduisent la façon dont ont été vécues la maladie, l’hospitalisation, la phase terminale, voire l’agonie et la mort du malade.merci de renseigner ici le résumé de votre ouvrageIls émanent de proches mais aussi de malades eux-mêmes. Ils nous ont été adressés directement ou, pour certains plus rarement mais plus officiellement, par l’intermédiaire de l’administration hospitalière. Ils sont vrais, inégaux, les plus courts n’étant pas forcément les moins émouvants. Ils n’ont subi d’autres modifications que celles strictement nécessaires à la préservation de l’anonymat de leurs auteurs, des malades. »

Ed. Le Manuscrit – 146 pages – 15 euros 90.

* L’ouvrage est disponible à Limoges à Anecdotes, La librairie catholique, Cultura, la FNAC. Il l’est aussi sur Amazon.

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Geste éditions aime décidément la plume de nos camarades! Après Laurent Bourdelas, c’est au tour de Robert Savy – ex-Président de la région Limousin – d’être publié. « Le crépuscule des socialistes en Haute-Vienne 1971 – 2016 » vient de sortir.

« Partout, en Europe, les partis politiques sont en crise, inspirant aux citoyens de moins en moins confiance. Cette crise n’épargne pas les socialistes, là même où ils dominaient depuis longtemps la vie politique locale. C’est le cas en Haute-Vienne, où Robert Savy a vécu de l’intérieur cette évolution. Il a été l’un des acteurs du renouveau du Parti socialiste au temps de François Mitterrand, puis le témoin de son déclin progressif, sanctionné par la perte de Limoges en 2014.

Son témoignage, d’une grande liberté de ton, nous fait entrer dans les coulisses de la politique locale, qu’on ne connaît guère.

On y découvre une réalité contrastée. À des moments de grand élan collectif désintéressé succèdent des périodes où la compétition pour le pouvoir, avec les avantages qu’il procure, passe avant les convictions.

À travers cette description très concrète de la vie interne du Parti socialiste en Haute-Vienne, Robert Savy révèle quelques uns des maux dont il souffre partout : des responsables dont la politique est devenue le métier, un parti dont la base populaire s’est éloignée… Pourtant, conclut l’auteur, la gauche a besoin d’un grand Parti socialiste immergé dans la réalité sociale de son temps. »