Samedi 15 février, triste nouvelle, un de nos camarades et surtout un ami, nous a quittés. Vanden, comme on t’appelait entre nous, est décédé à 71 ans après un combat courageux de deux ans contre la maladie.

HommageBrillant élève de Gay-Lu jusqu’en classe prépa, professeur de lettres puis directeur du Centre de Documentation Pédagogique et membre de l’Action Culturelle du Rectorat de Limoges, tu es resté attaché toute ta vie à l’Education sous toutes ses formes.

Dans le même temps, tu t’investissais en politique dès le lycée, dans cette période de foisonnement des idées de la fin des années 60.

Conseiller municipal, Maire de Saint-Just le Martel, dernier Président du Conseil Régional du Limousin, premier vice-Président du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine, Président de la Communauté urbaine Limoges Métropole, ton parcours politique est exceptionnel, toujours au service des autres.

Dans un autre domaine, dans une atmosphère conviviale, à laquelle tu associais toute la population de Saint-Just, tu rassemblais des dessinateurs du monde entier dans le Salon International du dessin de presse et d’humour. Là encore, tu avais le souci de mettre à la disposition des jeunes, toute cette culture si riche et si diverse.

Et puis, tu étais notre AMI, toujours fidèle à Gay-Lu, toujours attentif et disponible, malgré tes nombreuses responsabilités.
On ne t’oubliera pas Gérard, notre cher Lycée est si fier de toi.

Pour les Anciens de Gay-Lu, la Présidente, Danièle BONNEAU.

 

Un autre de nos camarade, Alain Texier, partage avec nous quelques souvenirs.

La lecture de notre journal local « le Populaire » – celui d’aujourd’hui samedi 16 février- n’est pas toujours gaie surtout lorsqu’elle ravive en nous de vieux souvenirs remontant probablement aux années 1964-1966. On annonce dans ce journal le décès de Gérard Vandenbroucke.

A l’époque , j’étais élève au Lycée Gay-Lussac de Limoges, dont un des accès entre autres, est situé situé boulevard Georges Perrin – et probablement en classe de première . Notre professeur de dessin (on dirait aujourd’hui enseignant en arts plastiques) était – pour autant qu’il m’en souvienne- M. Bobin.

Notre salle de cours était située juste sous les toits dans une salle dont les sièges étaient disposés en amphithéâtre. Je devais être assis sur la rangée d’en haut pas loin d’un des escaliers d’accès en étant séparée d’elle que par Gérard Vandenbroucke précisément. Et je me souviens comme si c’était hier que Gérard me crayonnait rapidement l’objet demandé – ce qui me permettait d’avoir la moyenne – pendant que lui mettait tout son talent à produire une oeuvre qui devait être notée vers 15/16 sur 20. Voilà une tricherie dont ces lignes constituent le premier aveu public.

Gérard montrait ainsi tout l’intérêt qu’il apportait au dessin, ce qui préfigurait sans aucun doute la fondation qu’il allait faire en tant que Maire de la commune de Saint-Just en 1993 du premier Salon international du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel.

Sans aucun doute la « disparition » de Gérard Vandenbroucke donnera lieu à beaucoup d’hommages. Mais je m’en serais voulu si je n’y avais pas joint le mien en souvenir des cours de dessin suivis à Gay-Lu dans les petites salles prenant le jour par les hautes fenêtres échancrant le toit du Lycée.

Alain TEXIER

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